Affaire Kyle Beach: Andrew Shaw blâme la victime – TVA Sports

L’ancien du Canadien de Montréal Andrew Shaw a fait réagir en lançant une flèche à Kyle Beach, qui aurait été agressé sexuellement par l’entraîneur vidéo des Blackhawks de Chicago en 2010.

De passage au balado «The Raw Knuckles Podcast», animé par l’ancien homme fort du CH Chris Nilan, Shaw est revenu sur l’affaire qui a notamment mené au congédiement du directeur général Stan Bowman et de l’entraîneur-chef Joel Quenneville.

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Repêché en cinquième ronde par les Hawks en 2011, Shaw ne se trouvait pas avec l’équipe au moment des faits reprochés, mais cela ne l’a pas empêché de se prononcer sur les circonstances de l’incident. À son sens, Beach s’était mis en position délicate avant de se faire présumément agresser par Brad Aldrich.

«Je n’ai rien à dire de négatif au sujet de Kyle, mais c’est dommage qu’une situation comme celle-là ait atteint ce point quand elle aurait pu être tuée dans l’œuf, a d’abord lancé celui qui a annoncé sa retraite en avril 2021.

«En tant que gars de 20 ans, je ne me serais jamais inséré dans une telle situation. Je ne sais pas ce qui se passait dans la tête de Kyle, mais il s’est placé dans une mauvaise situation.»

«Mes pouces auraient transpercé ses yeux»

Shaw s’est dit frustré de voir Quenneville, «le meilleur entraîneur de l’histoire», se retrouver sans emploi. Il a aussi avancé qu’aucun joueur dans l’équipe n’était au courant de la situation avant le camp d’entraînement qui a suivi les séries de 2010.

«C’est un problème de ressources humaines qui concerne la haute direction, a-t-il enchaîné. Ça n’avait rien à voir avec les joueurs, le personnel d’entraîneurs ou le directeur général.»

À l’instar de Shaw, Nilan était reconnu pour sa robustesse dans la Ligue nationale de hockey. Selon l’homme de 65 ans, Beach aurait simplement dû s’en prendre physiquement à son agresseur.

«Comme toi, je n’aurais jamais été dans cette situation, a estimé Nilan. Mais si ça avait été le cas, j’aurais enfoncé ses yeux dans le fond de son crâne.»

«Mes pouces auraient transpercé ses yeux», a renchéri Shaw.

Rappelons les faits : les Blackhawks ont dû payer une somme de 2 millions $ à Beach pour leur gestion hasardeuse du dossier. L’ex-défenseur Brent Sopel avait d’ailleurs affirmé qu’à peu près toute la formation était au courant des allégations.

À la suite de l’inaction de l’équipe de l’Illinois, en 2013, Aldrich a fait une autre victime, cette fois dans une école secondaire.

Favori de la foule à Chicago en raison de sa ténacité et des deux coupes Stanley qu’il a remportées avec les Hawks, Shaw n’a toutefois jamais fait l’unanimité pour ses qualités humaines. Par exemple, en 2016, il a été sanctionné par le circuit Bettman en raison des propos homophobes qu’il a tenus pendant un match éliminatoire.