«Il n’a pas de paresse dans son jeu»: Vsevolod Komarov différent des autres Russes qu’a dirigés Éric Veilleux – TVA Sports

Éric Veilleux sourit lorsqu’on lui demande en quoi Vsevolod Komarov est différent des autres joueurs natifs de Russie qu’il a dirigés dans sa carrière d’entraîneur. «Il n’y a pas de paresse dans son jeu, c’est tout ce que je peux dire», lance-t-il, pince-sans-rire.  

• À lire aussi: Remparts: Un week-end de quatre points qui fera du bien

L’entraîneur-chef des Remparts marque ensuite une courte pause, toujours avec le sourire en coin, avant d’enchaîner: «C’est la différence avec les autres [rire]. J’en ai eu quelques-uns pour qui c’était différent. Pas mal.»

Veilleux n’avait presque jamais vu Komarov à l’œuvre. Certes, il l’avait remarqué l’an dernier en visionnant des matchs de la finale du trophée Gilles-Courteau alors qu’il donnait ses conseils à l’entraîneur-chef des Mooseheads, Sylvain Favreau.

Mais sans plus. Le droitier n’avait pris part à aucun match hors-concours en raison d’une blessure à la cheville puis avait ensuite quitté pour Buffalo, ratant les quatre premières parties de l’équipe.

Rendre les autres meilleurs

Veilleux a d’ailleurs affiché le même sourire lorsqu’on lui a demandé de quantifier l’impact qu’a eu le défenseur la fin de semaine dernière, sa première avec l’équipe depuis son retour du camp d’entraînement des Sabres de Buffalo.

«Il rend les autres meilleurs autour de lui. Ça, c’est une chose. Deuxièmement, on parlait un peu de lui ce matin, mais il a pris confiance offensivement», juge-t-il.

Un autre qui a apprécié le retour de son bon ami, c’est le gardien Quentin Miller. Et, ironiquement, lui aussi a esquissé un large sourire lorsqu’est venu le temps de le questionner sur l’impact du no 83.

«C’est un excellent défenseur. Je l’adore en tant que personne et en tant que joueur, il est solide et intelligent. C’est incroyable à quel point il est capable de voir le jeu et d’arrêter les jeux. Même dans les pratiques, on le voit, il a un step sur les autres joueurs. Ça fait du bien de l’avoir devant moi et même dans la chambre parce que c’est une bonne énergie à avoir dans un vestiaire. »

Impact physique

En deux matchs, Komarov a récolté deux mentions d’aide. Il s’est aussi imposé physiquement, étant même à quelques reprises impliqué lors d’escarmouche après les coups de sifflet.

«J’aime son style, il est allé à la défense de ses coéquipiers. Il n’était pas sur la glace pendant le camp et, parfois, la chimie avec l’équipe n’est pas toujours pareille pour un gars blessé ou en réhabilitation. En fin de semaine, peu importe qui c’était, quand un Rempart était dans le trouble, il était là.»

Ce côté plus hargneux de Komarov n’a d’ailleurs pas surpris Miller.

«Il est dans l’état d’esprit que hors de la glace, tu peux être ami, mais quand il est sur la glace, c’est la guerre! Il s’en fout qui est de l’autre bord, lui, il protège son équipe.»
Un grand potentiel professionnel

D’ailleurs, Miller et Komarov pourraient très bien passer d’inséparables amis au sein des Remparts à adversaires dans la division Atlantique de la LNH, dans quelques années, puisque Miller appartient au Canadien de Montréal et Komarov, aux Sabres.

Chose certaine, le gardien des Diables rouges croit que le grand no 83 réussira à jouer dans le meilleur circuit au monde, un jour.

«C’est un joueur qui va être très bon dans la ligue cette année et, comme Simon [Gagné, le directeur général de l’équipe] l’a dit, le meilleur défenseur dans la LHJMQ selon moi. Il a un grand potentiel pour jouer dans la LNH dans les prochaines années. Il a vraiment pris un step