«Je n’en revenais pas!» – Tourigny – TVA Sports

Tout juste de retour de l’Australie, l’entraîneur-chef des Coyotes de l’Arizona, André Tourigny, a raconté son expérience à l’émission «JiC», mardi, sur les ondes de TVA Sports. 

Celui que l’on surnomme «The Bear» a adoré son séjour au pays des kangourous. Il a été agréablement surpris par l’engouement suscité par les deux matchs préparatoires tenus à Melbourne contre les Kings de Los Angeles. 

«Ça m’a surpris de voir autant de chandails dans les estrades de toutes les équipes de la LNH. Je n’en revenais pas!»

Quant au produit offert sur la glace, le calibre était selon lui très élevé pour une rencontre hors-concours. 

«Ça n’avait pas l’air d’un match hors-concours. Ce n’était pas comme les autres matchs préparatoires. C’était intense et il y avait de l’émotion. Aussi, tous les gars en uniforme étaient des joueurs de la LNH.»

Pour ce qui est de l’Australie en général, Tourigny n’a pas du tout été dépaysé. 

«C’est pareil comme au Canada, à part qu’ils chauffent à gauche! Je n’ai pas été dépaysé comme en Europe. Tu m’aurais dit qu’on était à Kitchener et je t’aurais cru! Ça ressemble plus à notre pays que tous les autres pays que j’ai visités.»

Par contre, ce passage aura des effets significatifs dans les prochains jours en raison du grand décalage horaire, a soutenu Tourigny. 

«Ç’a un impact au quotidien. On a cinq jours pour s’en remettre. On va prendre le temps de récupérer. Je m’attends à ce que les joueurs soient fatigués au retour à l’entraînement. Ce sera difficile, ils n’auront pas la même intensité que ceux des autres équipes.» 

Attention aux attentes! 

Par ailleurs, le Québécois a affirmé qu’il ne s’attarde aucunement aux attentes envers son équipe en vue de la prochaine saison. Plusieurs observateurs croient que les Coyotes pourraient participer aux séries éliminatoires, ce qu’ils n’ont pas accompli depuis 2020.

«Ça ne me fait rien. Les attentes sont souvent les pires ennemis des jeunes équipes. L’an passé, le monde s’attendait à ce que Buffalo, Detroit et Ottawa fassent un “jump”. C’est souvent une pression qui est difficile à gérer pour les jeunes équipes. Fais-moi une faveur JiC, dis qu’on va finir derniers et on va essayer de surprendre tout le monde! Ça peut être dangereux de mettre les attentes trop élevées.»  

Voyez l’entrevue complète avec André Tourigny dans la vidéo ci-dessus.