«Je ne sais pas combien de temps je vais être ici» – Martin St-Louis – TVA Sports

Martin St-Louis vient tout juste d’amorcer sa deuxième saison complète à la barre des Canadiens de Montréal.

En entrevue avec Jean-Charles Lajoie, jeudi, l’entraîneur-chef a expliqué comment il avait révolutionné sa profession en mettant de l’avant la communication.

«Tu ne peux pas regarder trop les choses qui se faisaient ailleurs, parce que tu n’as pas le contexte. Tu ne sais pas ce qui était demandé. Si tu demandes à bien des joueurs qui ont joué avec moi, ils vont te dire que Martin parlait beaucoup de hockey. Je parlais beaucoup avec mes coéquipiers. Comme entraîneur, c’est un peu pareil. J’essaie de ne pas trop leur en donner et de les diriger vers la réponse. J’aime avoir des discussions et savoir ce qu’ils pensent.» 

À ce sujet, le pilote de la formation montréalaise a raconté comment il avait été en mesure de relancer les carrières de Kirby Dach, Mike Matheson et Alex Newhook. 

«Ce sont des nouveaux départs. Ils n’ont pas d’historique avec nous, on n’a donc pas une opinion sur eux. Ils arrivent et peuvent mieux respirer. J’ai vu ça avec Kirby l’an dernier. On le voit avec Newhook, cette année. C’est la même chose avec Matheson. Ça peut être le rôle, le style de jeu ou l’approche. C’est une combinaison de beaucoup d’affaires, mais tout doit partir des joueurs.» 

Dans une réponse qui laisse place à interprétation, St-Louis a affirmé que le plus important pour lui était l’héritage qu’il allait laisser aux Canadiens, le jour où il allait quitter l’équipe.

«Je ne sais pas pendant combien de temps je vais être l’entraîneur ici. Mon but est de laisser l’équipe dans une meilleure position que quand je suis arrivé. Je ne sais pas encore ce que ça veut dire tout ça et ça ne me dérange pas, mais j’adore diriger.» 

Peu importe ce qui adviendra, l’entraîneur-chef des Canadiens assure qu’il ne va jamais déroger du plan.

«On ne veut rien presser. Si tu veux tout faire rapidement, est-ce que tu vas faire les bonnes choses? Il faut aller à la bonne vitesse. Ton équipe te parle et elle te dit si elle est prête pour d’autres choses. Si elle ne l’est pas, pourquoi accélérer?» 

Voyez l’entrevue en question dans la vidéo ci-dessus.