Andreescu veut plus de constance – TVA Sports

De 2018 à 2019, Bianca Andreescu est passée de la 152e à la 4e place du classement de la WTA. C’est un formidable bond qui est accompagné d’attentes. 

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La joueuse, dont le classement est depuis redescendu, ne s’en cache pas, conserver sa position parmi les meilleures n’est pas chose facile, surtout quand les blessures s’invitent à la fête.

«Je n’ai aucune blessure, mais il y a des choses qui se produisent chaque semaine. Par exemple la semaine dernière j’ai eu un ongle d’orteil incarné. Mais je n’ai rien de sérieux et je me croise les doigts», confie-t-elle en mimant le geste en conférence de presse.

Elle se sent bien, elle a donc envie de viser plus haut et de retrouver son classement. À 23 ans, elle est évidemment dans la force de l’âge d’un point de vue tennistique.

«C’est très difficile de trouver la constance, ce sont des montagnes russes, mais je n’aime pas voir le chiffre 44 à côté de mon nom, j’aimerais percer le top 20.»

Il est donc ardu de conserver sa position au classement des joueuses d’une année à l’autre. Il faut continuellement défendre les points accumulés l’année précédente. Il y a donc un défi de constance assez complexe.

«C’est intéressant au tennis parce que tu peux avoir cinq bons mois pour ensuite en connaître cinq très mauvais», reconnaît la joueuse ontarienne.

À ses yeux, maintenir un bon classement vient avec le fait qu’elle n’a pas à jouer les qualifications des principaux tournois, mais il y a un autre avantage non négligeable.

«C’est bien d’être une tête de série dans un tournoi parce que tu évites de jouer contre une joueuse comme Iga [Swiatek] au premier tour.»

Travail mental

Andreescu, qui a remporté l’US Open à 19 ans, en 2019, doit surtout maîtriser l’aspect mental qui est omniprésent dans le sport et encore plus quand il s’agit d’un sport individuel.

À cet égard, elle travaille sur sa façon de gérer les revers. Elle n’y a pas excellé par le passé et ça la minait.

«J’ai l’impression qu’en 2021, je prenais très mal les défaites, je m’enfermais seule dans une pièce, je n’étais pas à la bonne place mentalement et ce n’était pas sain.

«Maintenant, je passe du temps avec mon équipe, on va manger ensemble et j’essaie de profiter de ma journée comme si rien ne s’était passé, même si c’est difficile.»

Il faut essentiellement qu’elle arrête de trop réfléchir et de ruminer ses déceptions.

«Je peux être beaucoup dans ma tête, et mon équipe m’aide beaucoup à gérer ça. J’essaie de me rappeler comment je me sentais en 2021. Mon équipe est comme un roc pour moi.

«Il faut que je me rappelle que je suis une championne d’un tournoi du Grand Chelem quand je me sens moins bien.»