«On s’est pogné une couple de fois» – Marchessault – TVA Sports

Cette coupe Stanley et ce trophée Conn-Smythe remportés par Jonathan Marchessault, c’est l’aboutissement d’une carrière qui aurait pu ne jamais voir le jour, n’eût été la force de caractère de l’attaquant québécois. 

Son histoire est désormais bien connue: repêché en 12e ronde dans la LHJMQ, jamais appelé lors des encans de la Ligue nationale, Marchessault a emprunté un chemin sinueux avant d’atteindre les plus hauts sommets.

Voyez son entretien avec Stéphane Turcot dans la vidéo ci-dessus.

Pourtant, le porte-couleurs des Golden Knights ne semble pas être du genre à s’enorgueillir de son parcours hors norme. 

Marchessault cite d’ailleurs sa femme et ses quatre enfants comme les plus grands artisans de ses succès. 

Mais, reconnaît-il aussi, «à chaque période de ma vie, il y a un entraîneur qui m’a aidé». 

«La force de caractère s’améliore chaque fois que l’on se fait couper [d’une équipe], pointe-t-il. Et chaque fois que cela m’est arrivé, il y a un entraîneur qui m’a aidé plus que les autres. Alors, c’est sûr que j’aimerais les voir quand je vais avoir ma journée avec la coupe.»

«Pas toujours le beau temps»

Cette fameuse carapace qu’il s’est forgée au fil des déceptions, Marchessault a d’ailleurs continué à l’épaissir au cours de la dernière saison. 

Malgré le succès qu’ils ont connu ensemble, son entraîneur actuel (Bruce Cassidy) n’est pas «celui [qu’il a] le plus aimé».

«Ça n’a pas toujours été l’arc-en-ciel et le beau temps entre nous, raconte-t-il. On s’est pogné une couple de fois, sur le banc, pendant les matchs, durant les séries. Mais je pense qu’il voulait le meilleur de moi et on a réussi à être capable de travailler ensemble.»

«C’est un entraîneur que je respecte, précise-t-il aussi. On a gagné ensemble, alors il va toujours avoir mon respect.»