Pour l’attaquant Auston Matthews, il importe de demeurer avec les Maple Leafs de Toronto à long terme, mais aussi de gagner un championnat et il serait prêt à faire des sacrifices financiers pour ce faire.

En entrevue à la chaîne radiophonique Sportsnet 590 The Fan, mardi, l’expert hockey Frank Seravalli a évoqué le cas du numéro 34, qui pourrait prolonger son association avec l’équipe dès samedi. Aussi, les intentions du hockeyeur, qui touchera 11,640 millions en 2023-2024 – la dernière année de son entente actuelle –, seraient très claires.

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«Il veut gagner et il lui faut une solution permettant de le payer convenablement, tout en donnant aux Leafs de la marge de manœuvre pour effectuer des embauches et des transactions, a commenté le journaliste. Il souhaite offrir suffisamment d’espace à l’organisation sur sa masse afin de lui accorder une chance de réussir. Son objectif pour le pacte suivant n’est pas d’établir un record ou 15 M$ par saison pendant quatre ans.»

Effectivement, avec deux trophées Maurice-Richard, un Hart, un Ted-Lindsay et un Calder en banque, ainsi que 299 buts en 481 affrontements en carrière, Matthews possède plusieurs arguments pour exiger le pactole. La rémunération maximale d’un hockeyeur devrait être de 16,7 M$ l’an prochain, d’après l’informateur Elliotte Friedman. Présentement, le porte-couleurs de l’Avalanche du Colorado Nathan MacKinnon est l’homme accaparant le plus d’espace sur la masse de sa formation en vertu d’une somme de 12,6 M$.

Une signature

Par ailleurs, le directeur général Brad Treliving a consenti un contrat de quatre ans, à raison de 2,4 M$ en moyenne par année, au joueur d’avant David Kampf.

C’est ce qu’a précisé Friedman, mercredi après-midi.

Le Tchèque de 28 ans a amassé 27 points, dont sept buts, en 82 duels du dernier calendrier régulier. Il a ajouté trois mentions d’aide en 11 parties éliminatoires. L’ancien des Blackhawks de Chicago aurait pu tester le marché de l’autonomie dès samedi.