Bennedict Mathurin: «Tu ne vois pas d’autres joueurs faire cela»
Pendant que les séries éliminatoires battent leur plein dans la NBA, Bennedict Mathurin est déjà en vacances, mais il fait encore parler de lui à cause de son excellente première saison.
Le natif de Montréal-Nord avait fait couler beaucoup d’encre, à l’aube de ses débuts professionnels, en lançant qu’il croyait qu’aucun joueur n’était meilleur que lui dans le circuit Silver. Bien qu’il ait des croûtes à manger avant de pouvoir se comparer à Nikola Jokic, LeBron James ou Giannis Antetokounmpo, Mathurin a prouvé qu’il a sa place parmi l’élite de la ligue.
Grâce à des moyennes de 16,7 points, 4,1 rebonds et 1,5 mention d’aide par match, l’athlète de 20 ans pourrait devenir le premier membre des Pacers depuis Rik Smits, en 1989, à figurer sur la première équipe d’étoiles de recrues de la NBA [All-Rookie].
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Même s’il a amorcé 61 de ses 78 matchs sur le banc, Mathurin a établi des records d’organisation pour un joueur de première année au chapitre des lancers francs réussis (376) et des paniers de trois points (100). Ses 1302 points lui confèrent le troisième rang de l’histoire des Pacers parmi les recrues.
Au-delà de ses statistiques, le Québécois impressionne surtout ses coéquipiers par sa soif d’apprendre et son désir insatiable de s’améliorer.
«Je n’ai jamais vu un autre gars passer du temps avec son entraîneur-chef [Rick Carlisle] dans l’avion pour regarder des séquences vidéos, a commenté le meneur Tyrese Haliburton, selon le site web des Pacers. Peu importe s’il a connu une bonne ou mauvaise soirée, il fait cela après chaque match.»
«C’est la preuve qu’il a faim et qu’il ne veut pas ralentir. Tu ne vois pas d’autres joueurs de la NBA faire cela.»
Blessé
Une blessure à la cheville a ralenti le rythme de Mathurin en milieu de saison, ce qui explique pourquoi il a été dépassé par Paolo Banchero, Jalen Williams et Walker Kessler au scrutin pour le titre de la recrue de l’année. Il a tout de même reçu quelques votes pour une autre prestigieuse récompense: celle du meilleur sixième joueur de la NBA.
«Je n’ai pas accompli tout ce que je voulais faire, mais c’est une très bonne chose, avait lancé Mathurin durant le bilan de fin de saison, il y a deux semaines. Je vais travailler deux fois plus fort cet été pour devenir un meilleur joueur.»