Au lendemain de l’annonce de sa retraite de joueur de la Ligue nationale de hockey (LNH), David Krejci a de nouveau exprimé sa reconnaissance quant à l’opportunité d’avoir œuvré aux côtés d’excellents coéquipiers, notamment Patrice Bergeron.

La vie réservant souvent son lot de coïncidences, les deux hommes ont pris leur retraite à quelques semaines d’intervalle cet été, ce qui marque la fin d’une époque chez les Bruins de Boston. Ceux-ci ont pu miser sur deux joueurs de centre de haute qualité pendant plusieurs campagnes, mais le Québécois a été identifié maintes fois comme le numéro 1 à cette position. Ces considérations sont loin d’avoir empêché Krejci de dormir la nuit, au contraire. Il dit ne pas avoir envié Bergeron pendant les 16 années qu’ils ont jouées dans la même formation.

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«Je ne me suis jamais soucié d’être le premier ou le deuxième. Si je n’étais pas le troisième, ça allait!», a-t-il blagué au cours de son point de presse virtuel tenu mardi.

«Cependant, je n’ai jamais été jaloux de lui. Je ne crois pas qu’il l’ait été de moi également. Nous avons fait ce qu’il fallait. Je tentais d’être la meilleure version de moi-même et il essayait d’en faire de même de son côté. Et d’une manière saine, on s’est forcé mutuellement à s’améliorer», a renchéri le Tchèque.

Aussi, il lui importait davantage de voir les Bruins récolter les victoires régulièrement. De bonnes combinaisons en attaque sont toujours nécessaires afin d’obtenir du succès dans la LNH et le gagnant d’une coupe Stanley en carrière considère avoir été choyé sur ce plan.

«Si vous avez de bons compagnons de trio et si vos deux premières lignes d’attaque sont efficaces, vous devriez compter sur de bons ailiers, a rappelé Krejci. Cela vous donne la meilleure chance d’aider le club et j’étais dans cette position. Nous avions une belle et saine relation.»

Une autre saison en Europe?

Par ailleurs, la retraite du hockeyeur semble bien concerner uniquement la LNH, puisqu’il a soulevé la possibilité de représenter son pays au Championnat mondial 2024 prévu le printemps prochain. Conséquemment, une saison en sol européen pourrait être dans les plans : en 2021-2022, il avait pris une pause d’un an du circuit Bettman en jouant avec l’Olomouc HC de l’Extraliga tchèque.

«Le Mondial se déroulera à Prague, ma ville de résidence, et je n’ai jamais joué là. C’est une idée qui reste dans ma tête. Si, rendu à Noël, je me sens capable d’y participer, je passerai quelques mois en Europe afin de me préparer pour le tournoi. Celui-ci se réglera en deux semaines et je retournerai à la maison ensuite», a-t-il promis.