Bruins: ils commencent à s’ennuyer de Patrice Bergeron

Ayant vu l’une des rares contre-performances de leurs favoris en 2022-2023, mercredi, les partisans des Bruins de Boston ont toutes les raisons légitimes de souhaiter le retour au jeu de Patrice Bergeron dans les plus brefs délais.
Durant le deuxième affrontement de la série contre les Panthers de la Floride, les troupiers de l’entraîneur-chef Jim Montgomery ne ressemblaient en rien à la formation ayant amassé 65 victoires et 135 points en saison régulière. Battus 6 à 3 au TD Garden, ils ont leurs opposants créer l’égalité 1 à 1 dans la confrontation qui se transportera à Sunrise pour le troisième choc prévu vendredi.
Et Montgomery doit espérer le rétablissement de Bergeron, blessé au haut du corps et absent depuis son départ prématuré de la dernière partie du calendrier, le 13 avril à Montréal. Les siens semblaient manquer d’appétit et de conviction, contrairement aux Panthers.
«Nous étions lents, mais il faut donner le crédit à la Floride. Ils ont eu le dessus sur nous et ont bien appliqué leur échec-avant. Sauf que nous n’étions pas rapides. Offensivement, ce n’était pas digne du hockey des Bruins», a mentionné le pilote au quotidien «Boston Globe».
«La première leçon à apprendre, c’est à quel point la victoire en séries reste difficile à obtenir, a-t-il aussi considéré. Les Panthers ont accompli un bon travail et misaient sur un plan de match adéquat. Nous devons regarder la vidéo et nous améliorer. Je pense que notre effort était là, mais pas notre exécution.»
Avoir la mémoire courte
Maintenant, les récipiendaires du trophée des Présidents ont l’intention de renouer avec des habitudes gagnantes, peu importe ceux qui porteront l’uniforme.
«Nous savions que ça allait être une dure série, a indiqué le vétéran Brad Marchand, qui a compté dans chacun des deux duels. Personne ne s’attendait vraiment à une partie de plaisir. Ils jouent bien à domicile, donc il faudra travailler avec acharnement. Nous devrons offrir notre meilleur rendement. En éliminatoires, c’est un jour à la fois. On ne peut plus penser à la dernière joute. Peu importe si c’est 10 à 0 ou ça se finit en prolongation, une défaite est une défaite et une victoire est une victoire. Il faut aller de l’avant.»
«Nous oublierons cette partie et nous allons nous regrouper afin de déterminer la manière de progresser. Mais si nous ne sommes pas à notre mieux, ce sera un voyage ardu.»
-Selon le site NHL.com, Boston a commis 15 revirements, mercredi, soit le triple du total des Panthers.