Canadiens : pas de changements à l’entraînement

Comme le veut l’adage, on ne change pas une recette gagnante. Après une première victoire en huit matchs la veille, le Canadien de Montréal était de retour à l’entraînement avec les mêmes combinaisons sur la glace, dimanche à Brossard.

Le Tricolore a vaincu les Blues de St. Louis 5 à 4 au Centre Bell, samedi, notamment grâce à un doublé de Joel Armia, qui a inscrit ses trois buts de la saison au cours des deux dernières rencontres. Chaque fois, il évoluait au sein d’un trio complété par Jake Evans et Evgenii Dadonov.

«Ça a été une séquence difficile pour lui, mais c’était agréable de le voir marquer, a observé le capitaine, Nick Suzuki, en marge de l’entraînement. Une fois que le premier but entre, il y a un gros poids qui quitte tes épaules.» 

Le numéro 14 a admis que «ça fait du bien» d’enfin tenir un entraînement au lendemain d’une victoire, même un dimanche, une journée où les joueurs ont généralement congé.

À la recherche de constance

«Notre plan, en revenant du voyage, c’était de ramener notre jeu à la bonne place. C’est plaisant de voir son travail être récompensé, a indiqué Martin St-Louis. Maintenant, il faut aller chercher ça tous les jours.»

Au terme du match face aux Blues, l’entraîneur-chef du Canadien avait souligné qu’il allait continuer d’axer ses efforts sur l’amélioration et la solidification du jeu défensif. Un peu plus de 12 heures plus tard, il a réitéré cette pensée en rappelant que ces hommes se débrouillent bien dans ce domaine depuis deux matchs.

«Ça risque d’être un peu plus solide. C’est important pour une équipe de miser sur une bonne fondation. Pour en avoir une, il faut en prendre soin, ce n’est pas acquis. Au cours des dernières semaines, on l’avait perdue. On est allé la chercher de nouveau», a-t-il illustré. 

Attaque à cinq plus menaçante

En plus d’un jeu défensif plus hermétique, le Canadien a fait bonne figure en supériorité numérique. Au-delà du but marqué par Kirby Dach, il a été beaucoup plus menaçant que lors des rencontres précédentes.

Des menaces qui ont semblé émaner d’une option supplémentaire que le Tricolore a tenté d’exploiter: la passe vers l’enclave à partir du joueur qui se trouve à la hauteur de la ligne des buts. «Les gars ont bien travaillé ensemble. Ils ont créé beaucoup de confusion», a-t-il reconnu, sans nécessairement vouloir entrer dans les détails de la stratégie.

«Les meilleures attaques massives sont celles où les cinq joueurs sur la glace travaillent comme s’ils habitaient le même cerveau. Dimanche, on avait l’air de ça, mais c’est souvent quelque chose qui nous manque beaucoup. Ça prend juste un gars qui ne se rend pas compte d’où s’en va le jeu pour que le jeu avorte.»

On ne partira pas en peur. L’attaque massive du Canadien occupe toujours le dernier rang du circuit avec un famélique taux de conversion de 15,1 %. Mais, au moins, samedi soir, il y avait un peu de vie. Et ça a eu un impact sur tout le match.

«Comme je l’ai déjà dit, si l’avantage numérique ne génère pas grand-chose, ça draine l’énergie des gars. Ça devient lourd, ils reviennent au banc, déçus. Ils ont la tête remplie de pensées négatives dont il est difficile de se défaire. Ça finit par avoir des répercussions sur le jeu à cinq contre cinq», a expliqué St-Louis.

Lundi, le Kraken de Seattle sera de passage au Centre Bell. La dernière équipe à avoir rejoint la Ligue nationale de hockey a signé quatre victoires consécutives, la dernière au compte de 8 à 4 contre les Sénateurs à Ottawa, samedi.

Combinaisons à l’entraînement

Caufield-Suzuki-Dach

Slafkovsky-Dvorak-Anderson

Dadonov-Evans-Armia

Pezzetta-Drouin-Richard

Hoffman

Edmundson-Savard

Harris-Kovacevic

Xhekaj-Wideman/Barron

Allen

Montembeault