Carey Price s’ouvre sur son alcoolisme

Le gardien du Canadien de Montréal Carey Price a admis qu’il a suivi le programme d’aide aux joueurs de la Ligue nationale de hockey (LNH) en raison d’un problème d’alcool.

C’est ce qu’il a été permis d’apprendre dans une entrevue livrée au journaliste Arpon Basu, du site The Athletic. Le numéro 31 avait pris une pause du hockey tôt dans la saison 2021-2022 afin de régler ses problèmes personnels. Pour illustrer le bourbier dans lequel il se trouvait quelques mois après la défaite du Tricolore en finale de la Coupe Stanley, il a fait une petite analogie avec le monde du golf.

«Je savais que j’arrivais au 18e trou [de ma carrière]. Je n’étais pas une personne heureuse, je n’étais pas un bon père. Je buvais beaucoup. Je suis arrivé à un point où je me disais, je ne m’amuse même pas à faire ça. Qu’est-ce que je fais? J’ai senti que j’arrivais à un point dans ma vie où je devais prendre une décision», a-t-il affirmé.

Des irritants

Comme il l’a fait savoir à Basu, l’athlète de 35 ans dit avoir été affecté par le revers aux mains du Lightning de Tampa Bay en juillet 2021 ainsi que par sa blessure au genou qui continue d’ailleurs de le tenailler. Il se doute bien qu’il ne passera probablement plus aussi près du saladier d’argent, tandis que ses maux physiques lui causent des ennuis dans sa vie quotidienne, comme il l’a admis en conférence de presse, lundi.

Heureusement pour lui, il semble avoir vaincu sa dépendance. Ses apparitions publiques, notamment au dernier match local des Alouettes de Montréal samedi après-midi, l’ont présenté sous un air radieux, serein et heureux.

«Ces derniers mois, surtout les deux derniers, j’ai assisté à des mariages, à des fêtes d’équipe et d’autres événements du genre. Je pense qu’une fois que tu as surmonté ta propre anxiété sociale, tu commences à te sentir à l’aise d’être toi-même. Parfois, je me sens maladroit socialement et j’ai l’impression d’avoir utilisé [l’alcool] comme une sorte de béquille, a-t-il élaboré. Ces derniers temps, j’ai l’impression que je suis bien en étant moi-même, sans boire, en étant à mon aise, en étant présent.»

Lisez l’article de The Athletic.