«C’est une boule de bowling, ça n’a pas de bon sens!»

Brendan Gallagher n’a que deux buts cette saison. Mardi soir face au Wild du Minnesota, l’attaquant des Canadiens de Montréal a raté une belle chance d’enfiler l’aiguille lorsqu’il est arrivé en échappée contre Marc-André Fleury, mais ce dernier a repoussé son tir. 

Toutefois, le rendement du petit numéro 11 n’inquiète pas du tout Antoine Roussel. 

«Je serais inquiet dans son cas s’il n’avait pas de chances de marquer, s’il jouait d’une manière molle, a-t-il expliqué, mercredi, à l’émission JiC. Mais ce gars rentre dans les coins, écoute. […] Il a le nez fourré au net. Il est impliqué, il fonce dans le tas. Il sort pour éviter le hors-jeu et rentre dans 3-4 gars.»

Le Français a renchéri en soulignant que Gallagher est un joueur très important dans une équipe en pleine reconstruction. 

«C’est ce genre d’attitude que tu veux dans cette équipe. C’est le genre de joueur que tu veux que tes jeunes joueurs regardent et disent : je veux m’inspirer de ce gars-là.»

Roussel est par ailleurs revenu sur la mise en échec de Marco Rossi à l’endroit de Juraj Slafkovsky en fin de match. L’ex-attaquant estime que le Slovaque doit en tirer une leçon. 

«Tu ne peux pas t’attendre à ne pas te faire frapper parce que t’es un 1er choix dans la Ligue nationale. Quand t’arrives proche de la ligne rouge pour mettre la rondelle dans le fond et que tu sais que c’est une zone dangereuse où tu vas te faire frapper et où les gars vont finir leurs mises en échec…»

Voyez la chronique complète d’Antoine Roussel dans la vidéo ci-dessus.