CH: un géant fait tourner les têtes – TVA Sports

John Parker-Jones n’a aucun contrat au niveau de la LNH. Sur papier, il se destine à poursuivre sa carrière avec le Rocket de Laval dans la Ligue américaine. Mais le temps d’un soir, le temps d’un match préparatoire, il a touché à la LNH. 

«Pour moi, c’est un rêve qui se réalise, a noté le colosse de 6 pi 7 po et 232 lb. Il y a des gens qui disent que c’est simplement un match préparatoire. Je ne vois pas ça de cette façon. Pour moi, c’est l’occasion de laisser ma marque.»

«Je regardais le Centre Bell et il y avait autant de partisans, a-t-il poursuivi. Je suis heureux d’avoir reçu cette chance. Nous n’avons pas gagné. Mais je m’en souviendrai pour le restant de ma vie.»

Parker-Jones n’a pas juste rempli un chandail. Le numéro 85 a connu un bon match à l’aile droite du quatrième trio en compagnie de Mitchell Stephens et de Jan Mysak. 

À deux reprises, il a passé proche de déjouer le gardien Ilya Samsonov. Il a aussi distribué trois mises en échec et bloqué un tir. Tout ça en seulement 10 min 43 s. 

«C’est bon pour ma confiance, a-t-il répliqué. J’ai maintenant le sentiment que je ne suis pas si loin. J’aimerais toutefois revoir les occasions de marquer. J’ai manqué un tir du revers dans l’enclave. Je pratiquerai mon revers pour 30 minutes samedi après l’entraînement!»

MAPLE LEAFS-CANADIENS –

Impossible à enseigner

Après trois matchs préparatoires, Riley Kidney, un choix de 2e tour du CH, n’a pas encore foulé la glace. Parker-Jones, lui, a reçu ce vote de confiance malgré sa situation contractuelle. 

«Il l’a mérité, a affirmé l’entraîneur Martin St-Louis. Je l’ai vu l’an passé, je ne le connaissais pas du tout. On voit une grosse progression de l’an passé à cette année. Ce n’est pas seulement un gros bonhomme. Il est assez intelligent sur la glace.»

«Pour un gros bonhomme, il bouge quand même assez bien, a-t-il poursuivi. Il a de meilleures mains et un meilleur tir qu’on pense. Je suis très content de son match. C’est un joueur qui essaie de montrer ce qu’il peut faire. Tu ne peux pas enseigner 6’7’»

Originaire de Brantford en Ontario, la ville de naissance de Wayne Gretzky, Parker-Jones a partagé cette rencontre avec plusieurs membres de sa famille. 

«J’ai appris que je jouais contre les Leafs jeudi soir et j’ai eu le temps de parler à mes parents, ma copine, ma sœur et mes grands-parents. Il y avait une dizaine de gens de ma famille dans les gradins. Ils ont conduit jusqu’à Montréal, c’est une route d’environ six heures.»  

Voyez son point de presse dans la vidéo ci-dessus.