Cinq raisons pour lesquelles les partisans du CH peuvent s’exciter le poil des jambes au sujet de Cole Caufield en 2023-2024 – TVA Sports

Cinq raisons pour lesquelles les partisans du CH peuvent s’exciter le poil des jambes au sujet de Cole Caufield en 2023-2024. 

C’est maintenant fait: Cole Caufield a assuré son avenir à Montréal en signant un mirobolant contrat de huit ans et 62,8 millions $, au grand plaisir des partisans du Canadien, soulagés de rayer de ce dossier les mots «offre hostile potentielle» mais qui, surtout, continueront d’apprécier un homme déjà très populaire ici. 

Même s’il a disputé seulement 123 matchs de saison régulière et 20 autres en séries éliminatoires, le jeune Américain a fait sa marque dans l’esprit de plusieurs amateurs de hockey québécois. Aux yeux de nombre d’entre eux, la perspective de voir Caufield et Nick Suzuki patiner pendant des années au Centre Bell est aussi alléchante qu’un Big Mac dans une publicité mettant en vedette un joueur de l’équipe. Et plus de danger de le voir suivre les traces de l’attaquant «honni» Jesperi Kotkaniemi, qui a accepté une offre hostile des Hurricanes de la Caroline en août 2021, proposition que le Canadien n’a pas égalée. 

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Les Glorieux ne vivront peut-être pas une saison appétissante en 2023-2024, mais son fidèle public a hâte de se délecter de la présence de Caufield et voici cinq raisons susceptibles de soulever leur enthousiasme. 

– Du succès partout 

Si le Canadien a sélectionné le hockeyeur du Wisconsin au 15e rang du repêchage amateur de 2019, ce n’est pas pour rien. Dans les rangs universitaires, il a rempli les filets pour les Badgers, club de son État natal. Son titre de recrue de l’année de l’association Big Ten et son trophée Hobey-Baker (2021) constituent quelques artéfacts de sa collection de prix. Et son arrivée chez les professionnels a été aussi éclatante: au printemps 2021, il a récolté trois buts en deux rencontres avec le Rocket de Laval, avant de débarquer à Montréal, où ses 12 points en séries ont aidé le CH à atteindre la finale de la Coupe Stanley. 

– Une carte de visite pour les jeunes 

À 22 ans et avec un sourire au visage pratiquement éternel, Caufield a tout pour plaire à la gent féminine et à tous les amateurs âgés de 25 ans ou moins. Les jeunes peuvent s’identifier facilement à un athlète qui devrait représenter un modèle pour eux. Une entreprise comme la chaîne de restaurants McDonald’s l’a bien compris en mettant en vedette le joueur dans certaines publicités afin de rejoindre son public cible. S’il continue d’accumuler les succès sur la patinoire, tout en conservant sa bonne humeur contagieuse, il se montrera encore plus visible à la télévision et sur le web. 

– Un duo potentiellement ravageur 

Caufield et Suzuki symbolisent l’avenir de leur équipe en offensive et ils ont créé des flammèches ensemble. Plusieurs ont encore en tête leur descente à deux contre zéro en prolongation du cinquième match de la série de premier tour face aux Maple Leafs de Toronto en 2021. Au sein d’un même trio et/ou de la principale unité d’avantage numérique, ils ont le potentiel pour causer des dégâts chez l’ennemi. L’ailier n’a sûrement pas fini de marquer des buts en provenance du cercle des mises au jeu avec un homme en plus. 

– Retour en santé 

Les plus pessimistes peuvent aller se rhabiller: Caufield a relégué aux oubliettes ses problèmes à l’épaule droite et regarde en avant. Opéré pendant la dernière campagne, il a voulu mettre toutes les chances de son côté pour entamer à temps la prochaine saison. Certains ont sûrement respiré plus aisément lorsqu’ils ont vu une photo diffusée par le principal concerné il y a deux semaines environ. Sur une story, on pouvait le voir à l’œuvre au pickleball, signe que les médecins l’ont autorisé à pratiquer des activités physiques. 

– Le meilleur buteur 

Caufield a joué son dernier match le 19 janvier et revendiquait 26 buts à sa fiche, un sommet dans l’équipe. Or, à la fin du calendrier régulier, 36 parties plus tard, il se trouvait encore au sommet, même si Suzuki l’a rejoint avec deux filets à ses deux dernières sorties. Tandis que les plus négatifs souligneront que cela en dit long sur la médiocrité de la formation, les plus positifs préféreront se rappeler ses six rencontres de deux buts et ses 158 tirs. Avec une cadence similaire et la santé, l’ailier aurait pu devenir le premier joueur du Canadien à atteindre le plateau des 50 buts depuis Stéphane Richer en 1989-1990.