Cole Caufield: «On est les vedettes de cette ville» – TVA Sports
«On est les vedettes de cette ville. C’est quand même cool, a-t-il lancé. Évidemment, c’est quelque chose que je n’avais jamais vécu auparavant.»
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À l’aube de sa troisième saison complète dans l’univers un peu fou du Canadien, Cole Caufield trouve de plus en plus ses repères. Peu à peu, le gamin issu d’une petite bourgade du Wisconsin devient de plus en plus à l’aise dans la métropole du Québec.
«Je me sens de plus en plus comme à la maison. C’est un endroit vraiment spécial. Je suis vraiment heureux d’être ici et j’espère y être pour plusieurs saisons», a-t-il mentionné confortablement assis dans le vestiaire de l’équipe, à Brossard.
Issu d’une région du monde où le football américain est roi et d’une université où l’intérêt pour le hockey arrivait loin derrière celui suscité par le football de la NCAA, Caufield a rapidement compris qu’il venait d’atterrir sur une tout autre planète.
Il y a longtemps que le Canadien n’a pas misé sur un joueur aussi excitant. Et avec Carey Price techniquement à la retraite et reparti en Colombie-Britannique, Caufield est l’homme le plus en vue de la place.
«Je n’ai encore rien vécu d’épeurant, mais c’est certain que c’est unique, a soutenu le jeune homme de 22 ans. Se déplacer sans être reconnu, c’est impossible. Parfois, tu aimerais avoir des journées plus tranquilles. Tu dois faire des trucs d’adultes, comme aller à l’épicerie, et tu te fais arrêter par des gens sur la route.»
Même si une course de 15 minutes peut lui en prendre plus du double, n’allez pas croire qu’il s’en plaint.
«Les partisans sont super avec nous, donc ça nous permet de leur redonner un peu.»
Des jaloux à travers la ligue
Caufield est tellement attaché à Montréal qu’il n’hésite pas à la vanter à tous ses anciens coéquipiers du Programme national de développement américain. Pas surprenant qu’on aperçoive à l’occasion des Jack Hughes et Trevor Zegras dans les rues de la métropole pendant la saison morte.
«Ils sont tellement jaloux de Montréal. Chaque fois que je leur dis qu’il n’y a pas de meilleurs endroits pour jouer, ils me répondent qu’ils adorent venir au Centre Bell.»
Mais il faut d’abord le vivre pour réellement le comprendre. C’est d’ailleurs ce que Caufield s’est plus à dire à ses potes la première fois qu’il leur a parlé de Montréal.
«Je leur disais qu’ils n’allaient pas y croire. On est vraiment chanceux de vivre ça tous les soirs. Peu importe qu’on soit premier ou dernier, les gens viennent et nous soutiennent.»
Si Kent Hughes a besoin d’un bon vendeur pour attirer d’autres grosses pointures chez le Canadien, il saura vers qui se tourner.
Avec quel coéquipier irais-tu…
… au Grand Prix du Canada?
Christian Dvorak. C’est un gars silencieux. Je lui parlerais probablement tout le temps. Je finirais probablement par perdre le fil de la course.
… au festival LASSO?
Je sais qu’on a beaucoup d’amateurs de musique country au sein de l’équipe. J’amènerais probablement Kirby Dach. Il n’y est jamais allé, donc ce serait l’occasion de vivre une première tous les deux ensemble.
… à un concert de Taylor Swift?
Johnathan Kovacevic. Les gars m’ont identifié comme le plus grand fan de Taylor Swift dans l’équipe. Mais je pense que c’est lui. Il mériterait de venir avec moi.
… à un match du Canadien au Centre Bell?
J’en ai vu pas mal avec Chris Wideman l’an passé sur la passerelle, donc je choisirais quelqu’un d’autre. Et j’essaierais d’être assis plus bas. J’irais avec David Savard. Ce serait marrant. Il lancerait un paquet de commentaires et on mangerait des hot dogs.