Connor Bedard charmé par les coulisses de la LNH – TVA Sports

Parfois, quand on regarde les principaux espoirs s’élancer sur les patinoires des circuits juniors ou sur la scène internationale, on oublie que ce sont de jeunes hommes qui sortent à peine de l’adolescence.

Prenez par exemple, Connor Bedard. Lundi, celui qui sera sélectionné au tout premier rang par les Blackhawks de Chicago, était invité par la LNH, en compagnie de Will Smith, Leo Carlsson et Adam Fantilli à passer une journée dans les coulisses d’une finale de la coupe Stanley.

La candeur dans son regard, quand on sait le brillant avenir qui l’attend, avait quelque chose de particulier.

«Les voitures dans le garage sont assez folles! Et le nombre de bâtons… C’est comme si chacun des joueurs en avait des centaines et des centaines», a lancé Bedard, à quelques heures du deuxième match opposant les Panthers aux Golden Knights.

La folie de Vegas

Et que dire de la ville? Le hasard, et la tenue des Golden Knights, ont voulu que les espoirs soient invités à Vegas. Une autre année et ça auraient pu être la Caroline ou Winnipeg.

Évidemment, Las Vegas, ce n’est pas tout à fait Regina, là où Bédard a disputé les trois dernières saisons. Alors, c’est un peu normal pour un garçon qui célébrera ses 18 ans en juillet, d’être un peu dépaysé.

«Sentir l’ambiance de Vegas, c’était vraiment plaisant. Juste marcher dans l’aéroport, c’est quelque chose de particulier. Il y a des machines à sous partout. Je n’avais jamais vu ça dans un aéroport.»

Une observation qui a fait dire à un loustic qu’il risque de trouver son expérience à Buffalo, là où se tiendra le combine dans les prochains jours, pas mal différente.

Le rêve ultime

Les voitures de luxe, les centaines de bâtons, les installations dernier cri, les chefs cuisiniers qui sont aux petits soins des joueurs, il y a de quoi faire rêver. Mais ce n’est rien à côté du rêve ultime.

«On est encore jeune et on a des rêves plein la tête. Remporter la coupe Stanley, c’est celui qu’on a quand on joue au hockey. Alors, être ici aujourd’hui, c’est incroyable.»

Jusqu’ici, c’est le plus près que Bedard ne s’est jamais retrouvé du précieux trophée. On lui souhaite, un jour, de s’en approcher assez pour avoir la permission de la soulever.