Coyotes : «C’est comme élever un enfant» – André Tourigny – TVA Sports

Ayant obtenu la confiance de ses employeurs pour les trois prochaines années, André Tourigny entend bâtir une équipe championne à partir des Coyotes de l’Arizona. 

Dans la Ligue nationale de hockey (LNH), on peut dire que l’équipe du désert est encore au stade de l’enfance. Non seulement les joueurs de la formation sont jeunes, mais la franchise en elle-même semble avoir profité d’une cure de jouvence.

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Les «Yotes» n’ont participé qu’une seule fois aux séries éliminatoires durant la dernière décennie, mais les joueurs du noyau gagnent en expérience et leur bassin d’espoirs est parmi les plus excitants du circuit.

«C’est comme élever un enfant. Tu n’as pas de seconde chance pour les élever de la bonne façon, a imagé mercredi le pilote québécois en conférence de presse. Les valeurs de notre équipe et les valeurs de nos leaders sont très importantes pour nous. Nous savons que nous ne sommes pas encore une équipe qui remportera un championnat, mais nous croyons qu’avec la progression de ces joueurs, la bonne attitude et les valeurs […] nous deviendrons une équipe championne.»

Comme entraîneur, Tourigny ne se voit pas nécessairement comme le décideur, mais plutôt comme le chef d’orchestre qui doit s’assurer que tous les musiciens jouent en harmonie. Le succès viendra de cet esprit commun, croit-il.

«Je suis là pour les diriger, les gérer, et m’assurer que le message soit bon et que les leaders mènent la barque dans la bonne direction. Je crois véritablement que la meilleure façon d’entraîner provient des joueurs, et mon travail est de m’assurer que nous ayons une direction, un plan, que nous soyons organisés. [Nous devons avoir] une attitude et une culture, mais le plus important, c’est que ça vienne des joueurs», a admis l’homme de 49 ans.

Des éloges 

En plus de ses deux saisons à la barre des Coyotes, Tourigny a une vaste expérience d’entraîneur dans les rangs juniors, en plus de trois ans comme assistant dans la LNH. Cela fera bientôt 20 ans qu’il a obtenu son premier emploi d’instructeur-chef, avec les Huskies de Rouyn-Noranda.

Le natif de Nicolet, lui, s’estime chanceux. Sa bonne relation avec ses joueurs a même poussé des vétérans comme Nick Bjugstad et Troy Stecher à se réengager avec les Coyotes durant la saison morte. Ceux-ci ont directement crédité Tourigny.

«Ça me touche de recevoir ce genre de commentaires, et cela montre le caractère de ces individus aussi, a-t-il avoué. […] Ils sont exactement le genre de personnes que les Coyotes veulent, alors de voir ces vétérans accompagner nos jeunes joueurs, je crois que c’est une bénédiction, et j’ai beaucoup de chance.»

«Il a fait de l’excellent travail pour notre première étape et il a mérité cette prolongation de contrat, a mentionné pour sa part le directeur général Bill Armstrong. C’est bien de pouvoir le récompenser pour tout ce boulot.»