Des remords pour Russell Wilson

Le quart-arrière des Broncos de Denver Russell Wilson connaît sa pire saison en carrière et il se sent un peu coupable pour le congédiement de l’entraîneur-chef Nathaniel Hackett.

Cette année, Wilson n’a complété que 60,1 % de ses passes pour 3019 verges, 12 touchés et neuf interceptions. Son club montre une piètre fiche de 4-11 et l’une des quatre victoires a été obtenue par Brett Rypien lorsque le partant a été écarté pour une blessure.

Wilson a atteint un sommet de médiocrité cette saison dimanche dernier quand il n’a réussi que 15 passes pour 214 verges et un majeur contre les Rams à Los Angeles. Trois de ses lancers se sont retrouvés dans les mains de joueurs adverses dans un revers de 51 à 14.

Ce rendement a mené au départ de Hackett, qui n’était à la barre de l’équipe que depuis le début de la saison. Il s’agit ainsi du congédiement le plus rapide de l’histoire du club à cette position.

«La réalité est que j’aurais aimé pouvoir mieux jouer pour lui aussi, s’est lamenté le pivot mercredi après une séance d’entraînement, selon la chaîne ESPN. J’aurais aimé pouvoir jouer au niveau auquel j’ai toujours joué, auquel j’ai toujours su jouer.»

«Je sais que je peux jouer exceptionnellement bien, ce que j’ai en moi et ce que je peux faire. En fin de compte, à chaque instant où vous êtes sur le terrain, vous voulez jouer de votre mieux. Je n’ai pas été en mesure de le faire cette année jusqu’à présent.»

Engagé

Wilson devait pourtant s’amener à Denver comme un sauveur, les Broncos n’ayant pas participé aux éliminatoires depuis leur conquête du Super Bowl 50 en 2015. Les Broncos ont payé le gros prix pour l’obtenir cet été, envoyant cinq sélections au repêchage et trois joueurs aux Seahawks de Seattle.

Si les résultats sont loin d’être concluants jusqu’ici, Wilson demeure toutefois bien déterminé à aider l’organisation à se sortir de son marasme.

«[C’est] une année difficile à bien des égards, juste physiquement, a-t-il statué. [Je suis] habitué à marquer beaucoup de touchés, à gagner beaucoup de matchs et cela ne s’est pas produit. [C’est la] première fois que ç’a été comme ça.»

«Mes attentes sont plus élevées que celles de tout le monde. Ma mission est toujours la même: amener le Super Bowl à Denver.»