Des statistiques révélatrices expliquent les insuccès du Canadien – TVA Sports
La saison n’est jeune que de trois petites parties, mais une tendance inquiétante s’installe chez le Canadien, puisque les unités spéciales coulent l’équipe.
Il faut regarder tout d’abord du côté de l’avantage numérique. Le CH a profité jusqu’à maintenant de 11 opportunités en attaque massive, ne marquant qu’à une seule reprise. Un but de Cole Caufield (qui d’autre?) contre les Maple Leafs de Toronto.
L’avantage numérique du Canadien est à égalité au 24e rang de la Ligue nationale de hockey (LNH) avec un faible pourcentage de réussite de 9,1 %.
Le problème est aussi le suivant : les unités d’attaque massive ne marquent pas et accordent des buts à l’adversaire. Le Wild a notamment coulé le Canadien mardi avec deux buts rapides en désavantage numérique.
Présentement dans la LNH, le CH est accompagné du Kraken de Seattle et des Sabres de Buffalo à titre d’équipes de la LNH à présenter un différentiel négatif (-1) avec un homme de plus sur la patinoire.
Parlons maintenant de l’infériorité numérique.
Montréal a accordé cinq buts cette saison en désavantage numérique, ce qui classe l’équipe au 28e rang du circuit Bettman. Et le problème est inquiétant, puisque le Canadien est de loin, l’équipe la plus punie de la LNH cette saison, selon les statistiques compilées :
- Minutes de punition : 85 (32e)
- Punitions mineures : 24 (32e)
- Différentiel de punitions : -8 (32e)
- Punitions par rencontre : 9,41 (32e)
- Minutes de punition par rencontre : 28:20 (32e)
Les statistiques de désavantage numérique calculent seulement les buts accordés dans une situation où un joueur est au banc des punitions. Il faut donc ajouter à ses chiffres, trois buts que le Canadien a accordés en fin de rencontre, quand l’équipe adverse a retiré son gardien au profit d’un sixième attaquant. Dans la première partie contre Toronto, Auston Matthews a marqué à deux reprises en fin de match lorsqu’Ilya Samsonov était au banc. Et samedi contre les Blackhawks, c’est Tyler Johnson qui a inscrit un but en fin de partie quand Chicago a rappelé Petr Mrazek.
Le meilleur cinq contre cinq de la LNH
En tout, le CH a donc accordé huit buts à court d’un homme, un but à quatre contre quatre et deux buts lorsqu’il jouait en avantage numérique … sur un total de 12 cette saison !
En trois matchs, quand le jeu se déroulait à cinq contre cinq, Montréal n’a donné qu’un seul but à l’adversaire. C’est pour bon le premier rang dans la LNH. Et à cinq contre cinq, le CH a trouvé le fond du filet à huit reprises, ce qui classe le Tricolore au troisième échelon dans cette situation.
Oui, la saison est encore jeune. Oui, il y a encore place à l’amélioration, mais le portrait est clair : le Canadien est une bien meilleure équipe à égalité numérique et le banc des punitions doit être évité à tout prix.