Des zones grises qui s’accumulent pour les Blue Jays – TVA Sports

Bien qu’ils soient dans le positif après une cinquantaine de rencontres, les Blue Jays de Toronto ne font pas mieux que le cinquième et dernier rang dans la section Est de la Ligue américaine de baseball. Dans ce groupe surpuissant, chaque petite erreur de parcours coûte cher.

Profitant lundi d’une journée de pause après une victoire de 3 à 0 sur les Twins du Minnesota la veille, le club torontois montre un dossier de 28-25. Devant lui, les Rays de Tampa Bay (39-16), les Orioles de Baltimore (34-19), les Yankees de New York (32-23) et les Red Sox de Boston (28-25) faisaient tous mieux qu’eux avant les duels de la journée.

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En fait, les Jays feraient partie des trois premiers dans toutes les autres sections du baseball majeur. Malgré ce point de vue décevant, il n’est pas très difficile de mettre le doigt sur le bobo. Le calendrier (17 matchs en autant de jours) et les ennuis sur la butte ont eu un impact certain sur la plus récente séquence.

«Évidemment, nous n’avions pas remporté les honneurs d’une série depuis un certain temps, mais ça montre que nous pouvons le faire et que nous devons rester en confiance», a expliqué dimanche soir au réseau Sportsnet Daulton Varsho, après que les Jays eurent remporté deux de leurs trois matchs contre les Twins.

«C’est le baseball, a poursuivi le voltigeur. Vous allez toujours connaître ce genre de mauvaise séquence une fois dans l’année. Pour nous, c’était maintenant. En espérant que nous pouvons créer du rythme et terminer l’année en force. Il reste encore beaucoup de baseball.»

Que penser des lanceurs?

En début d’année, Toronto avait certainement en haute estime le lanceur Alek Manoah (1-5), qui a été finaliste l’an dernier au trophée Cy-Young. Après 11 départs, toutefois, l’Américain est la grande déception de la campagne jusqu’à maintenant. Ses statistiques, comme sa moyenne de points mérités de 5,53, peuvent s’améliorer, mais le mal est-il déjà fait?

Jose Berrios est celui qui a redonné espoir aux Blue Jays en amorçant le blanchissage de dimanche. L’artilleur portoricain n’a pas donné de point à son ancienne équipe en cinq manches et deux tiers. Nul doute que ça vient mettre un baume sur un début de saison catastrophique.

«Il devait seulement revenir au niveau qu’il a maintenu pendant toute sa carrière, a indiqué le gérant John Schneider. Ça lui a un peu échappé l’an dernier, mais il a été ce genre de lanceur pendant maintenant six ou sept ans.»

Pas illégal

Dans un épisode du balado de Jomboy Media diffusé lundi, le lanceur des Jays Chris Bassitt est revenu sur le scandale entourant le possible vol de signaux d’Aaron Judge. La frustration entourant cette histoire, il y a environ deux semaines, représente bien la saison jusqu’à présent.

«Ils savaient que nous faisions des signaux et ils se les relayaient, a dit Bassitt en parlant des Yankees. Est-ce illégal? Non, c’est un peu cette zone grise…»

L’athlète de 34 ans n’est pas non plus fâché de la réaction de Judge, dont le regard fuyant vers son banc pendant une présence au bâton avait donné la puce à l’oreille de plusieurs observateurs. Selon lui, le numéro 99 a menti en prétextant une activité suspecte de ses coéquipiers et c’est bien correct comme ça.

«Que voulez-vous qu’il dise? Dire : “Hé, tous leurs lanceurs font des signaux, donc je vais leur expliquer comment ils les font.” Je crois qu’il a inventé une histoire pour dire : “Je ne leur ferai pas savoir que je sais qu’ils font des signaux. Pourquoi ferais-je ça?”»

Les Blue Jays tenteront de mettre cette controverse et leurs récents déboires de côté quand ils accueilleront les Brewers de Milwaukee pour une série de trois rencontres, dès mardi.