Du jamais vu depuis Mario Lemieux?
Avec une récolte de cinq points vendredi soir, Connor McDavid poursuit son véritable travail de démolition des défensives adverses cette saison, à un tel point qu’il pourrait faire ce que personne n’a fait depuis Mario Lemieux.
L’attaquant des Oilers d’Edmonton a récolté au moins un point dans un 17e match consécutif dans une victoire de 7 à 2 contre le Kraken à Seattle. Il compte ainsi 72 points en 37 parties, étant le troisième joueur à atteindre le plateau des 70 points le plus rapidement dans la Ligue nationale de hockey (LNH) depuis 1990-1991 après Lemieux (25, 28 et 35 matchs) et Jaromir Jagr (34 matchs).
À ce rythme, il pourrait totaliser 160 points. Le dernier à y être parvenu est Lemieux, en 1995-1996. Le Québécois avait alors cumulé 161 points. Il s’agirait bien évidemment de la meilleure saison de la carrière du capitaine des Oilers, qui a déjà gravé son nom quatre fois sur le trophée Art-Ross en sept saisons avant celle-ci.
«Je travaille toujours sur mon jeu, j’essaie toujours de m’améliorer, a dit McDavid après la victoire, vendredi soir, selon le site officiel de la Ligue nationale de hockey (LNH). Certains soirs, ça se passe bien, d’autres non. C’est la nature de cette ligue, et j’essaie juste d’aider l’équipe à gagner. C’est ce pour quoi je suis payé.»
Sans Draisaitl
Cette performance de cinq points est d’autant plus impressionnante que les Oilers étaient privés de Leon Draisaitl, deuxième meilleur pointeur du circuit avec 57 points, en raison d’une blessure dont la nature n’a pas été dévoilée.
«De toute évidence, Leon est l’un des meilleurs joueurs du monde et quand il n’est pas la, tout le monde doit faire sa part, a dit McDavid. J’ai trouvé que c’était un effort de toute l’équipe ce soir et c’était vraiment solide.»
Humble, McDavid a ainsi refusé de prendre le crédit pour ses exploits. Son entraîneur-chef, Jay Woodcroft, n’a pas hésité à l’encenser.
«Je suis à court d’adjectifs pour le décrire, a commenté le pilote. Ce qu’il fait, je pense que nous devrions tous le réaliser, est assez spécial. C’est la meilleure ligue au monde et il a la meilleure saison de sa carrière. Il fait quelque chose que la ligue n’a pas vu depuis très longtemps. C’est spécial.»
Cette victoire a permis aux Oilers de revenir in extremis dans le portrait des séries éliminatoires dans l’Ouest. Ils auront l’occasion de sécuriser un peu cette position contre les Jets de Winnipeg, samedi soir.