Est-ce que gagner la Coupe veut dire rater les séries la saison suivante? – TVA Sports
James Malatesta, Zachary Bolduc, Théo Rochette, Nathan Gaucher et compagnie n’y sont plus, Patrick Roy non plus. Les Remparts entameront samedi après-midi un tout nouveau chapitre de leur histoire, alors que le Drakkar de Baie-Comeau sera en ville pour le premier match de la saison.
Après deux saisons lors desquelles les Remparts ont fait partie de la crème de la LHJMQ, les partisans devront revoir leurs attentes à la baisse en 2023-2024. Mais est-ce que le prix à payer pour avoir tout raflé l’an dernier sera de vivre une année de misère et rater les séries.
Non, pas nécessairement.
Depuis 2013, soit depuis les neuf dernières saisons – il n’y a pas eu de champions en 2020 en raison de la pandémie – trois équipes championnes de la Coupe-du-Président-devenue-trophée-Gilles-Courteau ont raté les éliminatoires la saison suivante : les Sea Dogs de Saint-Jean en 2017, le Titan d’Acadie-Bathurst en 2018 et les Tigres de Victoriaville en 2022.
C’est donc dire que les deux tiers des récents champions des séries du circuit Cecchini sont parvenus à éviter le creux de vague la saison suivante et se tailler une place en séries éliminatoires.
Les Remparts y croient
Chez les Remparts, on croit être en mesure de faire partie de ce groupe. Depuis le début du camp d’entraînement, les dirigeants de l’équipe répètent s’attendre à ce que l’équipe soit compétitive en 2023-2024, et ce, en grande partie grâce au retour de certains vétérans qui ont vécu les conquêtes de l’an dernier, les Vsevolod Komarov, Kassim Gaudet, Mikaël Huchette et Charles Savoie notamment.
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« Je ne pense pas que ça va être si pire que ça, a réitéré le directeur général Simon Gagné, jeudi. On aura une bonne défensive et deux bons gardiens de but. On devra travailler fort pour marquer mais je crois qu’on va être dans le coup à chaque partie. Je ne m’attends pas à ce qu’on termine en bas de classement comme certaines personnes le prédisent. »
« Je pense que les gens vont être surpris, a renchéri Savoie. On a eu un bon camp et les gars sont en forme. On s’est fait… hum… On a eu de bonnes pratiques, mettons ! On a beaucoup de jeunes, mais je suis surpris de voir ce qu’on peut faire. »
Construire, déconstruire, etc.
Il n’en reste pas moins que les attentes se doivent de demeurer modestes. L’équipe entame l’inévitable cycle de reconstruction qui vient après une conquête et les choses pourraient être un peu plus compliquées après les Fêtes lorsque certains des plus gros morceaux auront quitté l’équipe par le biais de transactions.
Mais ça, l’entraîneur-chef Éric Veilleux s’en moque.
« On a parlé du mot reconstruction lors de mon entrevue quand j’ai été nommé et on n’en a pas reparlé une seule fois depuis. Qu’on soit en train de construire, déconstruire, moi, ça m’importe peu. Je dirige le groupe de joueurs que j’ai dans mon alignement et notre but sera de se donner une chance de gagner à chaque match. »
Les Remparts seront privés de leur gardien partant Quentin Miller et de leur défenseur numéro un, Vsevolod Komarov, pour le premier match, eux qui sont respectivement aux camps des Canadiens de Montréal et des Sabres de Buffalo.
D’ailleurs, dimanche, les Remparts hisseront leurs bannières de champions avant la rencontre face à l’Océanic de Rimouski.