Eugenie Bouchard n’en a pas fini avec le tennis – TVA Sports

Les rumeurs de retraite ont resurgi sur le web après sa défaite au premier tour des qualifications à l’Omnium Banque Nationale de Montréal, mais jamais Eugenie Bouchard n’a évoqué la fin de sa carrière lorsqu’elle a rencontré les médias.

Même que lorsqu’un collègue journaliste lui a rappelé qu’elle était sur le circuit de la WTA depuis longtemps et qu’elle avait maintenant 29 ans, la Québécoise a trouvé la remarque un peu rigolote.

«Vingt-neuf ans, ce n’est pas vieux! J’ai encore des aspirations», a-t-elle affirmé, samedi, après s’être inclinée en trois manches de 6-1, 1-6 er 6-1 devant l’Américaine Danielle Collins, 49e mondiale.

Bouchard n’a pas pu dire toutefois si elle serait de retour à Montréal dans deux ans.

«C’est triste qu’il n’y ait pas le tournoi [féminin] chaque année ici», a-t-elle simplement répondu.

Moins intéressant de voyager

Mais la première Canadienne à avoir atteint la finale d’un Grand Chelem, en 2014, à Wimbledon, a prouvé qu’elle avait encore la flamme en acceptant de prendre part aux qualifications dans sa ville natale. La dernière fois qu’elle avait dû passer par cette étape devant famille et amis, elle avait 16 ans. 

Pas évident pour son retour après cinq d’ans d’absence, en raison de la COVID-19 et de blessures. Il faut dire que les chutes au classement de Bianca Andreescu et de Leylah Annie Fernandez n’ont pas aidé la cause de «Genie». Ce sont elles qui ont plutôt reçu un laissez-passer pour le tableau principal.

«Bien sûr, j’adore encore le tennis, a assuré Bouchard. Ce sont les autres choses à côté qui sont parfois un peu plus difficile, comme les voyages. Parfois on doit être loin de la maison pour plusieurs semaines ou plusieurs mois. Mais à la base, frapper la balle, jouer un match compétitif, j’adore ça.»

L’ancienne coqueluche des Québécois soutient qu’elle a encore des choses à prouver.

«Je veux toujours montrer, premièrement à moi-même, que je peux avoir de bons jours sur le terrain. Et aussi aux fans, qui me donnent tellement un bon soutien, que je veux leur montrer comment je peux bien jouer. J’espère qu’ils ont vu un peu de ça aujourd’hui [samedi].»

Elle s’amuse toujours

La clé demeure toujours le plaisir et Eugenie affirme que ce fut le cas face à des milliers d’amateurs venus l’encourager sur le court central du stade IGA.

«J’adore jouer, j’adore être compétitrice et me battre sur le terrain. Je veux juste continuer d’essayer de remonter [au classement] et demeurer en santé pour pouvoir jouer plus de matchs», a-t-elle ajouté.

Afin de pouvoir améliorer son 223e rang mondial, Eugenie effectivement disputer plus de rencontres. Elle n’a été à l’œuvre qu’à 18 reprises cette saison, présentant une fiche de neuf victoires et neuf défaites.

«Juste avec le match [de samedi], j’ai beaucoup appris, parce que j’ai affronté une fille qui a un bon niveau. Même si je perds, ça m’aide, a observé Bouchard. Je veux jouer pus de matchs comme celui-là», a-t-elle dit.

L’aventure montréalaise se poursuit

Une des solutions afin de voir plus d’action, c’est de jouer en double. Ce que Bouchard fera cette semaine, pour la première fois de la saison, en compagnie de Rebecca Marino. 

Les deux Canadiennes croiseront le fer au premier tour avec les sixièmes têtes de série, la Lettone Jelena Ostapenko et l’Ukrainienne Lyudmyla Kichenok.