Flames : atteint de la SLA, Chris Snow en est à ses derniers moments – TVA Sports

Tout indique qu’à moins d’un autre miracle, l’inspirant combat que mène Chris Snow tire à sa fin. Le vice-président aux données analytiques des Flames de Calgary, qui lutte contre la maladie de Lou Gehrig, a subi une lésion cérébrale mardi et les médecins estiment qu’il ne va pas s’en remettre.

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Son épouse Kelsie a diffusé mercredi en début d’après-midi la triste nouvelle sur ses réseaux sociaux.

«C’est avec le cœur brisé que je vous annonce qu’hier (mardi), Chris est devenu inconscient et a plongé en état d’arrêt cardiaque. Les secouristes et médecins ont été en mesure de faire battre son cœur de nouveau, mais une analyse a démontré que Chris a subi une blessure catastrophique au cerveau, causée par un manque d’oxygène. Ses médecins ne s’attendent pas à ce qu’il se réveille. 

«Ma poitrine est fracassée et vidée. Chris est la personne la plus belle et brillante que je ne connaîtrai jamais et vivre ma vie sans lui me semble insoutenable. Serrez vos proches», a-t-elle écrit.

Un accident soudain
Chris Snow

Crédit photo : Photo tirée du blogue de Kelsie Snow (kelsiesnowwrites.com)

Chris Snow, père de deux enfants, travaille pour les Flames depuis 2011. Il a appris en juin 2019 qu’il était atteint de la sclérose latérale amyotrophique (SLA) et qu’il n’avait que quelques mois à vivre.

Depuis, il ne cesse de déjouer les pronostics et jusqu’à son arrêt cardiaque, il continuait de besogner au quotidien avec les Flames.

Avant la publication de l’entrevue que le Journal avait réalisée avec lui récemment, un porte-parole des Flames avait confirmé vendredi dernier que Snow se portait toujours bien et qu’il travaillait encore à chaque jour dans les bureaux de l’organisation.

C’est dire à quel point la vie ne tient qu’à un fil et peut basculer rapidement, surtout pour les personnes touchées par cette impitoyable maladie neuromusculaire. Après un peu plus de quatre ans, il semble finalement en voie de rendre les armes.

Une inspiration

À force de repousser les échéances prévues et de continuer à vaquer à ses occupations quotidiennes, Snow a insufflé une bonne dose d’espoir parmi les personnes qui vivent avec la SLA et en ce sens, personne ne pourra dire que sa bataille a été perdue.

Lors de l’entrevue qu’il avait accordée par courriel, puisqu’il n’était plus en mesure de s’exprimer oralement, il mentionnait justement que son cas représentait bien tous les progrès réalisés par la médecine dans les recherches sur la maladie. 

« Je me considère comme un survivant de la SLA. Ces deux mots n’ont jamais été jumelés auparavant. Je suis la preuve que plus de 82 ans après la mort de Lou Gehrig, la science commence finalement à faire des gains. J’espère que mon histoire donne espoir aux patients, docteurs et scientifiques qui peuvent parfois être découragés. Nous avons besoin qu’ils continuent et qu’ils soient financés adéquatement », avait-il confié.