Gabrielle Fortin ne recule devant rien

C’est dans sa ville natale de La Tuque que Gabrielle Fortin a découvert sa passion pour le volleyball. 

En 2015, la jeune athlète a décidé de quitter son patelin et de devenir pensionnaire pour intégrer un programme sport-études à Trois-Rivières. 

Après avoir récolté plusieurs honneurs, Gabrielle a été recrutée pour jouer au volleyball au Cégep Édouard-Montpetit, à Longueuil, à l’automne 2017. 

N’arrêtant devant rien, la volleyeuse s’est ensuite jointe aux Carabins de l’Université de Montréal en 2020, où elle étudie présentement pour devenir psychologue en milieu pédiatrique.

Quel est ton objectif sportif ultime ?

Il est clair que faire partie de l’équipe du Canada et participer aux Jeux olympiques est un grand rêve, mais faire du volleyball professionnel en Europe est aussi une option que je vois d’un œil favorable. Il me reste encore trois années d’admissibilité à l’université et je compte bien y garder un rôle important au sein de mon équipe. Gagner les championnats canadiens universitaires est également un objectif d’équipe, et je m’implique ardemment pour atteindre ce dernier.

Quelle a été ta plus grande réalisation sur le plan sportif ?

Ma première année universitaire avec les Carabins. Dès le début, j’ai su me tailler une place au sein de l’équipe et de la ligue. J’ai d’ailleurs remporté le titre de recrue de l’année du RSEQ (Réseau du sport étudiant du Québec) et des Carabins, en plus de faire partie des équipes d’étoiles RSEQ (Québec) et U Sports (Canada). De surcroît, j’ai obtenu le titre d’étudiante-athlète féminine de l’année, tous sports confondus, à l’Université de Montréal.

Jusqu’à ce jour, quels ont été tes plus grands défis sur le plan sportif ?

Les blessures font partie intégrante du quotidien d’un sportif de haut niveau. Il faut constamment être à l’écoute de son corps et apprendre à s’entraîner de façon à éviter les sollicitations répétées de certaines parties du corps. Dans mon cas, ce sont mes jambes qui subissent ces impacts qui peuvent causer des blessures contraignantes pour une attaquante. De plus, durant la dernière saison, j’ai subi deux commotions cérébrales causées par des attaques à la tête. Cela m’a malheureusement tenue à l’écart des entraînements et des matchs pour une certaine période.

Quelles sont les aptitudes requises pour la pratique du volleyball ?

Avoir un bon esprit d’équipe est indispensable. Une équipe de volleyball est un tout et l’on n’est rien sans ses coéquipières. Il faut composer avec les forces et les faiblesses de chacune. J’avais à la base de bonnes aptitudes dans les sports, mais les entraînements ont amélioré ma coordination et mon agilité. J’y ai développé mon esprit d’analyse, essentiel pour performer contre de bons adversaires. La pratique de ce sport m’a aussi apporté un bon sens de l’organisation, ce qui est très utile si l’on désire combiner les études et les exigences liées à un sport aussi intense.

Que représentent le sport et l’activité physique pour toi ?

Le sport est une échappatoire qui me permet d’avoir un moment réservé au plaisir, indépendamment de ce qui s’est déroulé le reste de la journée. Il est clair que l’activité physique me procure un grand bien-être, et le volleyball me permet de développer des relations interpersonnelles incroyables et des amitiés précieuses. L’aspect compétitif est aussi une partie majeure de ce que représente le sport pour moi, car je cherche toujours à me dépasser dans tous les aspects de ma vie.

Quels sont tes objectifs professionnels ?

Je voudrais commencer ma carrière de psychologue en me spécialisant en milieu pédiatrique. De ce fait, je voudrais me trouver un emploi au CHU Sainte-Justine comme psychologue clinicienne. Lorsque j’aurai acquis suffisamment d’expérience, je désire ouvrir ma propre clinique, spécialisée dans les soins psychologiques aux enfants atteints de déficiences, de troubles du spectre de l’autisme, ou aux jeunes ayant vécu des traumatismes.

Y a-t-il une cause qui te tient particulièrement à cœur ?

Tout ce qui se rapporte aux enfants me tient à cœur. Ils n’ont pas tous la même chance dans la vie et chaque geste que nous pouvons poser pour les aider permet de faire la différence dans leur épanouissement et leur bien-être physique et mental. Il est parfois très difficile de côtoyer les souffrances de si jeunes personnes, mais j’ai été en mesure de constater, à travers mes expériences de stage et d’emplois étudiants, qu’avec les soins et les interventions appropriés, ils auront un avenir prometteur, ce qui m’apporte du réconfort !

Profil

Âge : 22 ans

Sport : Volleyball intérieur

Classification : Élite

Établissement scolaire : Université de Montréal

Moyenne scolaire : 4,218 / 4,3

Programme d’études : Psychologie

Questions en rafale

Quel autre sport aurais-tu aimé pratiquer ?

Le patinage artistique. J’adore d’ailleurs pratiquer ce sport dans mes temps libres.

As-tu un rituel avant une compétition ?

On fait une power pose en équipe avant tous les matchs.

La chanson qui te donne de l’énergie avant une compétition ?

Temperature, de Sean Paul.

Quel est ton plus beau souvenir de voyage ?

Lorsque nous sommes allées en Californie, où j’ai pu essayer le surf !

Performances remarquables

2020

Championnat canadien ACSC

Niveau : National

Résultat : 8e

2020

Championnat provincial RSEQ

Niveau : Provincial

Résultat : 2e