Hendrix Lapierre est en mode apprentissage

Hendrix Lapierre avait reçu plusieurs avertissements avant sa première saison complète chez les professionnels. Il aurait à vivre des montagnes russes d’émotions et d’événements. C’est exactement le portrait de sa saison actuelle. 

« On m’avait prévenu que ce serait une année remplie de hauts et de bas, a raconté Hendrix Lapierre lorsque rencontré lors du passage des Bears de Hershey à Laval. Tu essayes de grandir là-dedans. » 

Par chance, il évolue dans l’une des bonnes organisations dans la Ligue américaine. Les Bears comptent sur la présence de plusieurs vétérans. 

« Ils me taquinent lors de certains choix de jeu, a ajouté le choix de premier tour des Capitals de Washington en 2020. Par contre, ils me donnent des petits trucs pour m’aider à prendre de meilleures décisions. J’apprends et j’adore cela. »

Une marche importante

Lapierre a connu une carrière dans la LHJMQ marquée par plusieurs blessures. Toutefois, avant sa dernière campagne avec le Titan d’Acadie-Bathurst, il a eu la chance de disputer ses premiers matchs dans la LNH. 

La marche entre les deux circuits est grande. 

« Dans le junior, tu peux réussir à inscrire quelques points même si tu te sens moins bien lors de certains matchs. C’est plus facile, a souligné Lapierre. Ici, si tu n’es pas sur la coche, ça ne
pardonne pas. 

« Lorsque tu n’as pas une bonne semaine de pratiques, tu le ressens lors des matchs de la fin de semaine. J’essaye d’être constant et de faire les petits détails qui me permettent de me démarquer des autres. »

Hershey : une tradition 

Depuis le début de la saison, Lapierre a inscrit 22 points, dont 10 buts, en 39 rencontres. Il affiche aussi un différentiel de +5. 

« Lorsque tu es reconnu comme un joueur offensif, c’est frustrant quand ça ne rentre pas. C’est toujours le fun de participer au pointage. »

Les Bears de Hershey sont une des plus vieilles concessions de la Ligue américaine. Ils ont remporté 11 titres de la Coupe Calder au cours de leur longue histoire. Leur dernier sacre remonte à la saison 2009-10. 

Ils ont été affiliés à plusieurs formations de la LNH au fil des années, dont les Nordiques de Québec (1980-81) et l’Avalanche du Colorado (1996 à 2005). 

Lapierre adore son expérience dans la petite ville de 14 000 habitants. 

« On a affiché complet à notre premier match. Lors des autres, on a toujours des foules de 9000 à 10 000 personnes, a expliqué l’attaquant. Plusieurs abonnés de saison font de 60 à 90 minutes de route pour venir à nos matchs. C’est spécial. 

« Ce n’est pas une grosse ville, mais tout le monde se connaît. »

Bien sûr, Hershey est synonyme de chocolat. La manufacture est le cœur économique de la ville. 

« Quand tu rentres à l’hôtel, ils te donnent des barres de chocolat, a souligné Lapierre en souriant. Ça sent le chocolat dans la ville et ça donne le goût d’en manger. Après un certain temps, tu t’habitues. »

Lapierre et les Bears renoueront avec l’action mercredi face aux Phantoms de Lehigh Valley