L’Américain Josef Newgarden (Penske) a remporté les 500 Miles d’Indianapolis, dimanche, à l’issue d’une course marquée par deux spectaculaires accidents sur la piste et plusieurs accrochages à la sortie des puits, ayant à chaque fois bouleversé la hiérarchie.

Le podium a été complété par le Suédois Marcus Ericsson (Chip Ganassi) et l’Américain Santino Ferrucci (Dreyer & Reinbold Racing).

C’est la première fois en 12 participations que le pilote de 32 ans, champion d’IndyCar en 2017 et 2019, s’adjuge la mythique épreuve. Il compte désormais deux victoires cette saison et 26 depuis le début de sa carrière dans cette discipline.

Parti de la 17e position, il a profité de nombreux incidents pour remonter aux avant-postes.

Parmi ceux-ci, à 16 tours de la fin, la monoplace de Kyle Kirkwood (A.J. Foyt Enterprises) s’est retournée après avoir tapé le mur, faute d’avoir pu éviter la McLaren de Felix Rosenqvist, partie à la faute. Le pilote américain a finalement pu sortir indemne de sa voiture. Et une de ses roues, arrachée dans le choc, a franchi le grillage de protection, sans toutefois atteindre les spectateurs. Un miracle.

Une fin de course excitante

Avec neuf tours à parcourir après le drapeau rouge, Newgarden a alors dépassé Pato O’Ward, qui avait hérité de la première place après ce crash. Sur quoi, le Mexicain a perdu le contrôle de sa McLaren, dont la route arrière gauche a été légèrement touchée par Marcus Ericsson (Chip Ganassi), heurtant assez violemment le mur.

En tête, avec quatre tours à boucler, Newgarden s’est alors fait doubler par Ericsson, en quête d’un doublé après sa victoire de l’an passé dans des conditions de nouveaux départs similaires, mais un accrochage impliquant plusieurs bolides du fond a encore stoppé leur élan, obligeant les commissaires de course à brandir le drapeau rouge une troisième fois.

Le Suédois n’a finalement pas résisté à la vitesse retrouvée de l’Américain, parvenu à le dépasser pour s’imposer dans le dernier tour.

Crédit photo : Getty Images via AFP