«Je peux respirer à nouveau» – Elias Pettersson

La saison des Canucks de Vancouver a été chargée en émotions négatives, mais un homme a su tirer son épingle du jeu : Elias Pettersson. Le jeune attaquant est devenu le premier joueur de la franchise à atteindre le plateau des 100 points depuis Daniel Sedin en 2011.

La formation vancouvéroise a toujours eu un faible pour les joueurs européens. Il y a 30 ans, le Russe Pavel Bure devenait le premier joueur de l’équipe à réussir cet exploit. Il a ensuite été rejoint par son compatriote Alexander Mogilny et les Suédois Markus Naslund, Daniel et Henrik Sedin, et maintenant Pettersson.

«Ça veut dire que je peux respirer à nouveau. Je suis très heureux. C’est quelque chose que je ne pensais pas accomplir avant cette saison», a révélé le nouveau membre de ce club sélect au réseau Sportsnet.

Les 100 points étaient un objectif personnel de Pettersson, et il s’agit d’un baume sur une saison difficile des Canucks. L’entraîneur-chef Bruce Boudreau a été écarté très tôt et l’équipe n’a pu que maintenir la tête hors de l’eau par la suite. C’est d’ailleurs le même constat qu’a effectué le pilote intérimaire Rick Tocchet.

«De voir à quel point ses coéquipiers ont été heureux de cet exploit… quand vous ne faites pas les séries, vous regardez vers ces petites victoires, et d’avoir un gars qui fait plus de 100 points, c’est bien. J’aime que Petey y soit arrivé. Mais ce serait mieux si nous avions davantage d’objectifs collectifs que de statistiques individuelles selon moi», a-t-il expliqué.

Une aide précieuse

L’an dernier, J.T. Miller était passé à un cheveu du plateau, lui qui a terminé la saison avec 99 points. Loin d’être jaloux de son coéquipier, il voulait plutôt l’aider du mieux qu’il le pouvait.

«Je ne pourrais pas être plus heureux. C’était important pour lui. Je blaguais avec lui plus tôt en disant que l’an dernier, l’entraîneur ne m’a jamais mis sur le même trio que lui quand j’étais proche [des 100 points]», a mentionné Miller.

«Je ne suis pas l’entraîneur. J’aurais adoré lui venir en aide», a renchéri Pettersson en souriant.