John Carlson est passé bien près d’y rester

Le défenseur des Capitals de Washington John Carlson poursuit son chemin du retour et pourrait effectuer sa rentrée dans les jours à venir, mais il s’en est fallu de peu pour que ce dénouement ne se matérialise pas.

Le vétéran a subi de graves blessures quand il a été atteint à la tête par un tir de Brenden Dillon, des Jets de Winnipeg, le 23 décembre. Le résultat fut plutôt épeurant : une fracture du crâne et une lacération de l’artère temporale. Au début de l’année, son épouse Gina a également évoqué sur Instagram une oreille rompue, le tout causant des saignements importants. Bref, le portrait de la situation était plutôt préoccupant.

«Je saignais tellement. C’était une question de survie et c’est la seule façon que je puisse décrire cela, a déclaré l’arrière au site The Athletic. C’est comme si j’ai été frappé par l’éclair. […] Il y a toujours des cas où ça passe proche, où une blessure et de mauvais moments auraient pu survenir. Là, ce fut un truc arrivant une fois sur un million et c’est moi qui en ai été victime.»

«Il n’y a pas de doute, ça faisait peur, a renchéri l’entraîneur-chef Peter Laviolette au site LNH.com. Nous avons eu peur pendant 24 heures. Ç’a donc fait du bien lorsque nous avons appris que John serait correct et qu’à long terme, tout serait de retour à la normale. C’est un sport dangereux parfois. Ça va vite et c’est physique. Il y a des mises en échec, et la rondelle bouge à 100 milles à l’heure. Il y a plusieurs choses qui peuvent se passer et tu veux toujours t’assurer que tes joueurs soient protégés.»

C’est pour quand?

Heureusement pour celui ayant récolté 21 points en 30 rencontres depuis le début de la campagne, cette période inquiétante marquée par une hospitalisation d’urgence est derrière lui. Il veut maintenant aider les Capitals à remonter la pente, eux qui occupent le 10e rang de l’Association de l’Est de la Ligue nationale de hockey, à cinq points d’une place en séries.

«Je me sens vraiment bien, a-t-il indiqué. Je me sens rajeuni. Je ne pense pas avoir été en congé pendant aussi longtemps durant l’hiver de ma vie. Je tente de m’occuper de ma santé et j’en profite pour pratiquer des activités que je n’aurais pas pu faire, en plus de me préparer à revenir au jeu.»