Jonathan Drouin dit pourquoi ça n’a pas fonctionné avec le CH – TVA Sports

Beaucoup d’experts s’attendent à un retour en force de Jonathan Drouin, qui a retrouvé son grand allié du hockey junior Nathan MacKinnon avec l’Avalanche du Colorado, et même s’il ne garde pas rancune contre le Canadien, quelques aspects de Montréal ne lui manqueront pas.

L’attaquant a livré une entrevue récemment au réseau ESPN et, avant de disputer son premier match de la saison face aux Kings de Los Angeles, mercredi, il est revenu sur ses dernières années avec le Tricolore. Ayant pris une pause du hockey afin de prendre soin de sa santé mentale en 2021, il a identifié une contrainte bien précise qui a nui à sa vie en général. 

«Les deux mois dans la bulle [à Toronto durant l’été 2020] m’ont réellement ennuyé. Sans cette bulle, aurais-je pu être correct et éviter de cesser de jouer? Je ne saurais dire, mais pendant l’année de la COVID à Montréal, nous avions des règles à suivre au Canada. Nous ne pouvions pas quitter notre maison, sauf pour marcher avec notre chien. Je devais me promener avec mon chien six fois par jour pour sortir de la maison», a-t-il rappelé au cours de son entretien. 

Également, la grande attention portée sur les hockeyeurs de la Belle Province portant l’uniforme du Bleu-Blanc-Rouge est difficile à ignorer. «Tant que vous ne l’avez pas vécu… personne n’est prêt pour cela», a déclaré Drouin, qui a joué avec le Canadien de 2017 à 2023. 

Un agent solidaire 

À ce propos, le patineur de 28 ans peut compter sur un agent – Allan Walsh – partageant son opinion. Le représentant a précisé à ESPN que les membres de la Sainte-Flanelle doivent composer avec la présence quasi-quotidienne de «15 caméras et de plus de 30 travailleurs des médias» devant eux. 

«Vous voulez comprendre que vous êtes privilégié de vivre des circonstances particulières. Cependant, quand la vie va mal, cela vous gruge chaque jour, a expliqué Walsh. Il n’y a pas moyen de s’éloigner du hockey à l’extérieur de la patinoire. Dans une telle situation, les joueurs tendent à s’enfermer dans leur cocon. Vous commandez des repas et vous n’allez pas au supermarché. Vous ne marchez pas dans la rue, vous ne traversez pas le parc pour respirer de l’air frais. Vous semblez éviter les gens et les foules. Ça devient une vie d’isolement et ce n’est pas toujours le style de vie le plus sain.»