Josh Anderson, le Peter Parker du Canadien

Il y a de ces blessures étranges au cours d’une carrière: Joe Sakic qui se prend les doigts dans la souffleuse, José Théodore qui perd pied dans les marches de son escalier glacé et, maintenant, Josh Anderson… mordu par ce qui semble être une araignée. 

On se demandait de quoi pouvait bien souffrir le gros attaquant, tenu à l’écart de la patinoire depuis le début du camp en raison d’une blessure que le Canadien avait inscrite dans la catégorie «haut du corps». 

Voyez une mise à jour du camp d’entraînement gracieuseté de Renaud Lavoie dans la vidéo ci-dessus.

Apte à participer à des entraînements complets depuis mercredi, Anderson a éclairci le mystère.

«Pour être honnête, j’ignore quel insecte m’a piqué ou mordu. Mais, un matin, je me suis réveillé et ma main était enflée. Pendant quelques jours, j’ai été incapable de la bouger, a-t-il raconté. J’ai dû prendre des antibiotiques.»

L’Ontarien ignore encore à quel moment et de quelle façon cet incident étrange a pu lui arriver.

«Les docteurs que j’ai rencontrés m’ont dit qu’ils n’avaient jamais rien vu de tel. J’ai fait le tour de la maison, des gens sont venus pour l’inspecter.»

«Le plus inquiétant était de ne pas savoir ce qui m’arrivait. Ma main avait la même allure qu’une main fracturée. Après trois jours, elle a fini par désenfler.»

Bientôt en uniforme

Contrairement à Peter Parker, Anderson n’a eu que les effets négatifs de la morsure. Aucun superpouvoir ne s’est encore manifesté.

«Dans les jours suivants, j’ai essayé pour voir. J’ai agacé les gars en essayant les bons vieux mouvements de Spider-Man, mais rien ne s’est passé», a-t-il rigolé.

La bonne nouvelle, c’est qu’il n’aura pas à chercher bien longtemps pour trouver une idée de costume pour le party d’Halloween du bureau. L’autre bonne nouvelle, c’est que malgré les quelques désagréments de sa mésaventure, il a pu garder la forme.

Il sera assurément prêt pour le début de la campagne et pourrait même jouer lundi lors de la visite des Maple Leafs.

Très bientôt Suzuki

Nick Suzuki en est un autre qu’on devrait bientôt voir en action. Le capitaine du Tricolore était de retour à l’entraînement avec ses coéquipiers pour la première fois depuis qu’une collision accidentelle au centre de la patinoire les a placés, Joel Edmundson et lui, sur la touche avant le début du camp.

«On a fini l’entraînement tous les deux. Ce n’est que le lendemain qu’on a commencé à sentir des raideurs, a expliqué Suzuki. Lui aussi se sent beaucoup mieux. C’est rassurant.»

Même s’il se trouvait au centre de Cole Caufield et d’Anderson lors de l’entraînement de vendredi, Suzuki n’affrontera pas les Sénateurs samedi.

«Je suis en avance sur l’échéancier. Ils sont contents de ma progression, mais ils veulent jouer de prudence avec moi. Demain [samedi], je devrais pouvoir m’entraîner avec un chandail régulier», a indiqué Suzuki, ajoutant qu’en saison régulière ou en séries, il aurait pu jouer en dépit de cette blessure.

Une large vague de coupures

Le Canadien a annoncé en après-midi avoir retranché 23 joueurs à sa formation, soit 13 attaquants, huit défenseurs et deux gardiens.

Lucas Condotta, Gianni Fairbrother, Cam Hillis, Jan Mysak et Joël Teasdale, qui ont tous des ententes valides dans la Ligue nationale, seront prêtés au Rocket de Laval.

Également retranchés, Peter Abbandonato, Anthony Beauregard, Gabriel Bourque, Santino Centorame, Tory Dello, Philippe Desrosiers, Ryan Francis, Olivier Galipeau, Alex Green, Danick Martel, Émile Poirier, Brennan Saulnier, Brett Stapley et Joe Vrbetic se rapporteront quant à eux au camp du club-école du CH.

Finalement, Pierrick Dubé, John Parker-Jones, Miguël Tourigny et William Trudeau ont aussi fait partie de la vague de coupures et se rapporteront au Rocket sur la base d’un essai professionnel.