Juraj Slafkovsky revient à Montréal mardi – TVA Sports

En santé, plus fort et motivé, Juraj Slafkovsky reviendra la semaine prochaine à Montréal avec la ferme intention de continuer à travailler pour décrocher un poste avec le Canadien.
L’attaquant du Tricolore a livré ses états d’âme au média slovaque Sportnet jeudi, expliquant d’abord qu’il prendrait l’avion vers le Québec mardi.
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Il faut s’attendre à voir un Slafkovsky différent de celui qui a semblé connaître une transition compliquée vers le hockey nord-américain. Une blessure au genou a mis fin à sa campagne 2022-2023 dès le mois de janvier, le limitant à 39 matchs en tout.
«Je crois que quand le camp d’entraînement commencera, ils ne sauront pas que j’ai raté huit ou neuf mois. Je n’ai jamais eu une aussi longue pause du hockey dans ma carrière. Ça m’a manqué», a confié le premier choix du repêchage de 2022.
Slafkovsky a presque été soulagé de s’être blessé en même temps qu’une dizaine de coéquipiers, puisqu’ils comprenaient tous ce qu’ils vivaient et pouvaient s’appuyer. Le temps a toutefois été long et le retour en Slovaquie pour l’été lui a fait du bien.
Il a maintenu le contact avec le Canadien durant la saison morte, particulièrement pour sa remise en forme.
«Je suis surtout en contact avec l’entraîneur des habiletés qui s’occupe de moi et l’entraîneur de la performance. Le directeur général (Kent Hughes) m’a texté après ma graduation quand il a vu les photos. Il m’a contacté une fois de temps en temps. La dernière fois que j’ai eu un message de lui, il m’a dit de venir à Montréal le 1er août», a expliqué Slafkovsky.
Plus fort
Pour se battre pour un poste sur les quatre trios du CH, le jeune homme de 19 ans est devenu plus fort. Il a fait des entraînements avec de la technologie dernier cri afin d’augmenter sa capacité respiratoire.
«L’an dernier, je faisais trois “pull-ups”, maintenant j’en fais six, a-t-il lancé à la blague. Je devrais être plus fort. Je peux le voir sur mon corps. Les tests montrent également que j’ai perdu du poids à certains endroits et que j’en ai gagné ailleurs.»
«Je n’aurais pas fait une étape de montagne au Tour de France, mais j’aurais complété une étape sur le plat», s’est même vanté Slafkovsky.
À Montréal, le Slovaque aimerait demeurer avec son compatriote Filip Mesar. Il espère d’ailleurs le voir compétitionner lui aussi pour un poste avec le grand club, même si le Rocket de Laval semble être l’option privilégiée pour lui.
