Kent Hughes se prononce sur plusieurs dossiers à TVA Sports – TVA Sports

Aux dires du directeur général Kent Hughes, les joueurs des Canadiens de Montréal affichent une surprenante confiance en ce début de saison, malgré les avis des experts. 

«Les joueurs sont au courant que l’on prédit qu’ils vont finir dans les bas-fonds. Ils ont l’air tellement enthousiastes, tellement confiants, s’est réjoui Hughes mercredi en entrevue à TVA Sports (à voir dans la vidéo ci-dessus). Ils veulent faire leurs preuves.»

Appelé à se prononcer sur la situation des gardiens, à savoir s’il est viable d’en garder trois à long terme, le DG a été honnête.

«Est-ce que le plan est de garder trois gardiens pour 82 matchs? Probablement que non, a-t-il concédé. Pour le moment, on va gérer ça.»

Quant à la philosophie de l’organisation, Hughes n’en démord pas : il ne sacrifiera pas ses espoirs pour gagner davantage cette saison, et ce, même si les Canadiens sont dans une position enviable à la date limite des échanges.  

«On prendra la décision à la date limite, mais on ne sacrifiera pas le futur pour gagner cette année, a-t-il assuré. Si on a les moyens d’améliorer l’équipe pour les séries sans sacrifier le futur, c’est sûr qu’on va évaluer, mais ce ne sera pas un scénario dans lequel on sacrifie de bons jeunes prospects pour gagner cette année.»

La progression de Slafkovsky 

Le rendement de Juraj Slafkovsky fait passablement jaser depuis sa sélection par les Canadiens de Montréal. Les partisans ont naturellement des attentes énormes vis-à-vis un joueur qui a été repêché au tout premier rang de sa cuvée. 

Or, le CH voit le développement de Slafkovsky comme un processus qui s’échelonnera sur plusieurs années, n’en déplaise à ceux qui veulent des résultats immédiats.

«Quand Juraj est arrivé l’an passé, tu voyais un jeune joueur qui voulait jouer dans la manière d’un Cole Caufield. On l’a repêché pour devenir un attaquant de puissance et c’est un apprentissage pour lui. 

«Je pense qu’on a vu la progression dans cet aspect de son jeu, c’est-à-dire, jouer davantage un style axé sur la puissance.

«On cherche à ce que ça devienne plus constant. On est pas pressés. On ne s’attend pas à ce qu’il soit un produit fini demain ou cette année. C’est pour le futur.»