La patronne du CNO français intente un procès pour “violence psychologique”

PARIS (AP) – Les turbulences au sein du Comité olympique français jettent une nouvelle ombre sur le sport français à l’approche des Jeux olympiques de Paris.

Depuis que le comité a révoqué le secrétaire général Didier Seminet le mois dernier, la présidente Brigitte Henriques a commencé à le poursuivre en justice pour “violence psychologique”.

Le comité a confirmé que Henriques a entamé cette action en justice mais a refusé de faire d’autres commentaires sur l’affaire lorsqu’il a été contacté par l’Associated Press lundi.

Seminet et Henriques étaient en désaccord depuis des mois. Leur relation professionnelle tendue a pris fin en septembre lorsque le conseil d’administration du comité a voté le renvoi de Seminet de son poste sur proposition de Henriques.

Les raisons du renvoi de Seminet n’ont pas encore été dévoilées.

Ancienne internationale française de football, Henriques a été élue première femme présidente du comité l’an dernier.

Dans d’autres épisodes embarrassants du sport français, le ministre des Sports a ordonné une enquête sur la Fédération française de football après que son président, Noël Le Graët, ait fait face à des accusations de harcèlement sexuel.

Le ministère des Sports a également suspendu le directeur général de la Coupe du monde de rugby 2023, Claude Atcher, à la suite d’une enquête interne qui a montré “des pratiques managériales alarmantes” et “la souffrance de certains salariés”.

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