Lorsque Mike Babcock a été désigné comme nouvel entraîneur-chef des Blue Jackets de Columbus, il est normal que plusieurs joueurs se soient posé des questions, puisque l’expérimenté pilote jouit d’une réputation controversée.

En décembre 2019, l’attaquant Johan Franzen avait dit avoir vécu un véritable enfer avec Babcock pendant qu’il dirigeait les Red Wings de Detroit. Souffrant des symptômes de commotions cérébrales et de la dépression, le Suédois a été poussé à la dépression nerveuse, selon ses dires et ceux de Chris Chelios.

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Chez les Maple Leafs de Toronto, c’est Mitch Marner qui avait rapporté les techniques bizarres et humiliantes de l’homme de 60 ans. L’attaquant étoile avait été forcé de classer le taux d’intensité au travail de ses coéquipiers. Babcock a ensuite pris cette liste pour la partager directement avec le vestiaire.

Conscient du parcours houleux de son nouvel entraîneur, le défenseur Zach Werenski ne s’en fait pas trop.

«Je ne crois pas que ça ait un impact. Je ne pense pas que les gars remettent en question [cette décision]. Je pense même que les gars sont très excités, en fait», a-t-il indiqué au site NHL.com mardi.

«Nous avons eu une bonne conversation. Je suis allé à sa maison dans le Michigan, a expliqué celui qui a raté une bonne partie de la dernière campagne en raison d’une blessure. Nous avons parlé de moi et ses attentes envers moi et l’équipe.»

«Ça m’a permis d’apprendre à le connaître un peu, et vous savez, j’ai été impressionné. Ça m’a donné de l’énergie.»

Babcock a été renvoyé par les Maple Leafs en novembre 2019, un mois avant les allégations de Franzen. Il n’avait pas occupé de poste dans la Ligue nationale depuis, devenant plutôt entraîneur-chef des Huskies de l’Université de la Saskatchewan pendant un an et demi.