La rivalité Leafs-Lightning est loin d’être terminée – TVA Sports

Même si son équipe a remporté deux coupes Stanley d’affilée en 2020 et 2021, et atteint la finale dans les trois années précédant le dernier printemps, l’entraîneur-chef du Lightning de Tampa Bay, Jon Cooper, garde un arrière-goût de l’élimination au premier tour contre les Maple Leafs de Toronto. 

À en juger ses propos livrés au quotidien «Toronto Sun», la rivalité entre la formation floridienne et la bande d’Auston Matthews est bien vivante. Les Leafs et les «Bolts» ont croisé le fer en ronde initiale lors des deux plus récentes campagnes et le scénario reste une possibilité envisageable pour 2024. D’ailleurs, Cooper s’attend encore à une vive opposition en provenance de la Ville Reine, où les principales menaces en attaque comme John Tavares, Mitch Marner, William Nylander et Matthews sont tous de retour.

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«Vous pouvez logiquement affirmer que ce n’est pas la bonne équipe qui a gagné chacune de ces deux séries : ils nous ont dominés en 2022 et nous avons gagné. Nous les avons dominés l’année suivante et ils ont eu le dessus, a-t-il considéré. Je sais qu’il y a toujours beaucoup de colère à propos des Leafs à Toronto, mais ils ont toute une équipe. Ils ont vécu des malchances en séries. Cependant, avec la formation qu’ils ont bâtie, leurs joueurs et leurs membres du personnel, ils sont trop bons pour ne pas gagner en éliminatoires.»

«En triomphant au premier tour contre un club les ayant battus l’année antérieure et ayant atteint la finale trois ans de suite, ils ont effectué un pas de géant», a-t-il poursuivi.

Section dangereuse

Outre les Leafs, plusieurs autres rivaux seront à surveiller aux dires du pilote du Lightning. Il y a notamment les Bruins de Boston, qui auront toutefois de la misère à se remettre du départ à la retraite de Patrice Bergeron.

«Ils ont perdu un joueur générationnel. […] Ses accomplissements dans la ville à l’extérieur de la patinoire transcendent ce qu’il a fait sur celle-ci, a-t-il dit. Ils vont le manquer, tout comme David Krejci, mais vous ne remportez pas 65 matchs [comme ce fut le cas en 2022-2023] en comptant sur deux gars seulement. Ils misent sur un noyau qui sait comment gagner. Leur groupe de joueur sait comment performer. Ils possèdent trop d’athlètes talentueux et sont trop bien dirigés pour vivre une chute vertigineuse.»

Tout en estimant que le cœur actuel de la formation du Lightning – les Steven Stamkos, Andrei Vasilevskiy, Nikita Kucherov, Victor Hedman et Brayden Point – pourra offrir environ cinq ans de succès à la concession, Cooper a également eu de bons mots pour les Red Wings, les Sénateurs et les Sabres, tous écartés des séries 2023.

«Notre premier voyage de la saison nous mènera à Detroit, Ottawa et Buffalo. Il y a quelques années, nous aurions conclu cela avec au moins quatre points, peut-être davantage. Mais l’an passé, quand Detroit était en santé, il nous a causé des ennuis. Ce fut identique avec Ottawa et Buffalo. Derek [Lalonde, des Wings] s’est amélioré d’un an, comme Don [Granato, des Sabres]. Et si le groupe de D.J. Smith [des Sénateurs] reste en bon état, vous pouvez mettre les noms dans un chapeau, car on ne sait pas ce qui arrivera.»