L’abnégation de Nick Foligno, le succès des Bruins

Le vétéran des Bruins Nick Foligno ne devait pas être de la partie lors du troisième match de la série contre les Panthers, vendredi soir.

Le patineur de 35 ans était prêt à regarder le match de la passerelle lorsqu’il a été appelé en renfort afin de remplacer David Krejci, dont l’absence a été confirmée tout juste avant le début de la rencontre.

Foligno n’a pas bronché et a offert un solide effort aux Bruins, marquant notamment le quatrième but des siens dans un gain de 4-2 qui donnait les devants 2-1 à Boston dans la série.

Et pour l’Américain, il était tout naturel d’accepter ce rôle.

«C’est plus grand que soi», a-t-il expliqué à notre collègue Marc-André Perreault, après la partie.

«Ce qu’on essaie de faire est plus important que tout le monde, le succès de notre équipe donne à tout le monde un sentiment d’accomplissement, a-t-il ajouté. C’est ce qu’on a fait toute l’année, je suis très fier de batailler aux côtés de ces gars-là. C’est un plaisir de venir au travail avec eux.»

Foligno se doute bien que l’équipe a ce qu’il faut pour aller jusqu’au bout cette année et il veut en faire partie, peu importe le rôle qui lui sera attribué. 

«Il y a beaucoup de foi dans ce vestiaire, qu’on a bâtie dès le premier jour, a-t-il expliqué. Il y a une fierté à porter ce chandail.»

«J’aime vraiment comment les gars se battent, notre attitude, notre état d’esprit, l’énergie avec laquelle on joue, a-t-il également souligné. C’est du hockey de séries et c’est ce que notre équipe fait quand on est à notre meilleur.»

Foligno a aussi pris soin de rappeler à notre collègue a quel point il détestait affronter Maxim Lapierre… ce qui se voulait un compliment!

Voyez l’entretien en vidéo principale.