Lafrenière «ressemblait à un joueur invité au camp» – TVA Sports
L’influent chroniqueur newyorkais Larry Brooks semble sur le cas d’Alexis Lafrenière ces jours-ci, critiquant ses performances ternes au camp d’entraînement des Rangers et ne mâchant pas ses mots pour les commenter.
Dans un texte diffusé sur le site du quotidien «New York Post», le journaliste spécialisé en hockey est revenu sur le manque de production du Québécois, limité à une mention d’aide en quatre matchs préparatoires. S’il a jugé «meilleure que les précédentes» la rencontre de jeudi de l’ailier, qui a participé à la défaite de 3 à 1 contre les Bruins de Boston au Madison Square Garden, Brooks a quand même utilisé des mots tranchants pour qualifier son rendement.
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«[Le problème], ce n’est pas que Lafrenière n’ait pas ressemblé à un premier choix au total au repêchage sur le point de disputer une grande saison. C’est plutôt que la plupart du temps, il ressemblait à un joueur invité au camp ou à l’essai, a rédigé l’auteur de l’article. Avant d’être rétrogradé à Hartford la fin de semaine passée, Matt Rempe, une sélection de sixième tour en 2020, a laissé une impression davantage positive.»
Qu’est-ce qui attend Lafrenière?
Néanmoins, Brooks considère que l’ancienne vedette de la Ligue de hockey junior majeur du Québec doit amorcer la campagne au sein d’un des deux premiers trios des Rangers… mais par défaut. Selon lui, l’aile droite de la deuxième ligne apparaît le lieu idéal pour le patineur de 22 ans. C’est d’ailleurs là qu’il a joué jeudi, en compagnie d’Artemi Panarin à la gauche et de Barclay Goodrow au centre; celui-ci pourrait laisser sa place prochainement à Filip Chytil, qui se remet d’une blessure au haut du corps.
«La vérité, c’est que le numéro 13 n’a pas mérité une assignation dans le top 6 grâce à son travail pendant le camp et c’est une évidence en soi. Certains peuvent même prétendre que le gars de Saint-Eustache n’a même pas mérité un poste dans la formation. […] Voici la réalité : si Lafrenière ne peut obtenir une place à la droite sur le top 6, Blake Wheeler devrait recevoir le mandat et c’est trop demander à un athlète de 37 ans évoluant également sur la deuxième unité d’avantage numérique. Wheeler peut grimper dans la hiérarchie pour une courte période, mais les Blueshirts ne veulent pas le voir là en permanence», a écrit le chroniqueur.
Ce dernier croit que Lafrenière peut s’en sortir, affirmant «qu’il n’y a aucune indication selon laquelle il a été paresseux pendant l’été, mais que son boulot ne s’est pas transposé sur la glace». Le fait de voir des joueurs choisis juste après lui au repêchage 2020 détenir des ententes beaucoup plus lucratives que la sienne – Tim Stützle, notamment – pourrait motiver davantage le Québécois, selon Brooks.
«Il semble paralysé, a-t-il analysé. Les Rangers ont besoin de Lafrenière et de le voir produire dans le top 6. […] Il ne doit pas être l’éléphant rose dans la pièce en devenant le principal sujet de discussion à l’intérieur et à l’extérieur de l’organisation. Surtout, ils nécessitent de le voir respirer, juste ça.»
New York commencera le calendrier en visitant les Sabres de Buffalo, jeudi.