L̩gar̩ : Une l̩gende du CH comme motivation РTVA Sports

Nathan Légaré est sur un nuage depuis qu’il a appris la transaction l’envoyant des Penguins de Pittsburgh aux Canadiens de Montréal, dimanche.

«J’étais au marché aux puces avec ma blonde quand j’ai reçu un appel, a raconté le Québécois en entrevue avec le TVASports.ca. Ça m’a pris un petit deux secondes entre l’annonce de la transaction et la destination.»

Même s’il reconnaît être un peu déçu de quitter l’organisation des Penguins, Légaré ne cache pas sa joie de rejoindre le club de son enfance.

Né à l’hôpital Ste-Justine en 2001, il a vécu à Pointe-Calumet avant de déménager à Saint-Eustache. Et disons que le hasard fait bien les choses, puisque l’attaquant de 22 ans vient tout juste de s’acheter une maison à Laval.

«La première année à Wilkes-Barre a été difficile en raison de la barrière de la langue», a admis Légaré, heureux d’être désormais dans en territoire connu, en plus de connaître quelques-uns de ses nouveaux coéquipiers.

À première vue, les statistiques du Montréalais dans la Ligue américaine peuvent sembler décevantes pour un joueur qui a excellé dans la LHJMQ pendant quatre saisons.

Légaré a récolté 35 points en 125 matchs, touchant le fond du filet à 15 reprises.

«J’ai hâte de montrer que je peux redevenir le type de joueur que j’étais dans le junior. Je suis un attaquant de puissance, j’ai un bon tir et je peux marquer. J’aime me placer où ça fait mal. Les Québécois sont reconnus pour travailler fort et c’est le type de joueur que je suis.»

Il faut dire que Légaré utilise une légende montréalaise pour se motiver. « Maurice Richard c’est une idole pour moi. Je me rappelle avoir écouté le film et il est devenu une source de motivation.»

Toutefois, avant d’atteindre la LNH, l’ancien du Drakkar de Baie-Comeau et des Foreurs de Val-d’Or sait qu’il doit améliorer quelques facettes de son jeu.

«Je me suis fait reprocher mon accélération, donc j’ai travaillé fort sur mes trois premières enjambées cet été et j’ai pris de la vitesse», a expliqué Légaré.

Alors que le camp d’entraînement arrive à grands pas, le Québécois assure mettre les bouchées doubles. Il saute sur la glace deux à trois fois par semaine, en plus d’aller au gymnase du lundi au vendredi.