Lance Stroll peut-il sortir un lapin de son chapeau? – TVA Sports
De l’avis du directeur de son écurie, Mike Krack, Lance Stroll est malchanceux cette saison. Le hasard pourrait-il tourner en sa faveur? À Montréal?
Voilà deux bonnes questions.
Quand on l’a questionné sur ses objectifs ce week-end au circuit Gilles-Villeneuve, il a fait comme son directeur en modérant les attentes. Mais quand on lui a parlé d’une possible première victoire, il s’est délié les bras en esquissant un large sourire.
Après tout, il est reconnu comme un bon pilote sous la pluie alors que la flotte figure dans les prévisions climatiques pour la course. Et si le hasard veut vraiment bien faire les choses, il imiterait le Canadien Nick Taylor, qui a remporté l’Omnium national dimanche dernier sur le circuit de la PGA, mettant fin à la malédiction qui courait depuis 1954.
«Ce serait extraordinaire de pouvoir le suivre», a commenté le pilote, tout sourire.
En F1, cette disette perdure depuis 1978, moment où Gilles Villeneuve a croisé le fil d’arrivée avec sa Ferrari.
Encerclée au calendrier
«Montréal est toujours une course spéciale pour moi. Je l’encercle sur le calendrier et je veux bien performer, car j’y ai tant de souvenirs de mon enfance. Je venais regarder les voitures, Michael Schumacher et même Fernando [Alonso]», a relaté le pilote de 24 ans, qui en est à sa cinquième présence en carrière.
«C’est certain que je veux livrer mon meilleur résultat. Je suis très motivé. Quand je regarde les résultats cette saison, je sens que j’ai de meilleures opportunités que les saisons précédentes.»
Stroll a terminé dans le top 10 à trois de ses quatre passages au circuit de l’île Notre-Dame. En 2017 et 2019, il a réalisé ses meilleures prestations avec un neuvième rang.
À bord d’une voiture plus performante, mieux conçue pour ce circuit en raison de sa rapidité dans les virages lents et à haute vitesse avec des freins mieux adaptés, il espère évidemment améliorer ce rendement.
Cette saison, la monoplace d’Aston Martin livre constamment un combat dans le top 5. D’ailleurs, Fernando Alonso, son coéquipier, l’a placée cinq fois sur le podium lors des sept courses du calendrier.
Et les prévisions météo devraient avantager le jeune pilote comme il s’amuse sous la pluie. «Ce sera un week-end rempli de défis», a-t-il laissé présager avec un petit sourire en coin.
Souvenirs de «p’tit gars »
Stroll était haut comme trois pommes quand il visitait les installations du circuit Gilles-Villeneuve. Il dit se souvenir des belles années de Michael Schumacher, septuple champion de l’épreuve à égalité avec Lewis Hamilton.
«Sa domination est mon plus beau souvenir», a-t-il affirmé. Il n’était toutefois pas encore né quand le célèbre Allemand a remporté son premier titre à Montréal, en 1994. Il a ajouté les autres en 1997, 1998, 2000, 2002, 2003 et 2004. À sa dernière victoire, il était âgé de cinq ans.
Un premier titre en carrière, à Montréal, pourrait devenir son plus beau souvenir.