Mais ce chiffre a grimpé à 69,2 pour cent en 2020 et cette année, Allen a complété 52 des 69 passes (75,4 pour cent) pour 614 verges avec sept TD et seulement deux interceptions. Bien sûr, cela ne fait pas de mal non plus d’avoir un receveur comme Stefon Diggs (20 prises, 270 verges, quatre TD en 2022), qui a enregistré quatre campagnes consécutives de 1 000 verges.

Cependant, dans l’esprit de Moulds, la plus grande raison du redressement de Buffalo a été la propriété de Terry et Kim Pegula. Ils ont acheté les Bills en 2014 après que la franchise ait été mise en vente suite au décès du propriétaire de longue date Ralph Wilson.

Trois ans auparavant, Terry Pegula avait acheté les Buffalo Sabres de la NHL et les Buffalo Bandits de la NLL. Lorsque les Pegulas ont repris les Bills, cela a mis fin aux spéculations galopantes concernant l’avenir du club NFL dans l’ouest de l’État de New York.

En mars dernier, les Pegulas ont conclu un accord avec l’État de New York et le comté d’Erie sur un stade de 62 000 places, d’une valeur de 1,4 million de dollars américains, qui serait situé à Orchard Park, N.Y., en face de l’enceinte actuelle du club.

“Cela commence à l’intérieur avec les propriétaires qui ont fait un travail tout simplement formidable”, a déclaré Moulds. “Quand vous avez des propriétaires comme ça qui vous donnent l’opportunité de construire une équipe et de réussir, le ciel est la limite.”

Les Bills sont passés tout près de remporter un titre de la NFL, perdant 20-19 contre les Giants de New York lors du Super Bowl XXV lorsque la tentative de field goal de Scott Norwood de 47 yards en fin de match est passée à côté. C’était la première de quatre défaites consécutives en championnat pour Buffalo.

Mais la résurgence de la franchise a de nouveau alimenté l’espoir des fans des Bills – et cela inclut un certain nombre de Canadiens vivant dans le sud de l’Ontario – que 2022 sera l’année où le club mettra fin à sa frustration du Super Bowl. Et Moulds ne craint pas que les joueurs de Buffalo soient gênés par le poids accru des attentes cette année.

“Les attentes viennent avec le fait d’être dans la NFL”, a-t-il dit. “Le jour où vous entrez sur ce terrain, il y a une attente à votre égard et les joueurs le savent.

“C’est juste un peu plus grand quand les gars sortent et que les médias disent : ‘Vous savez quoi ? Cette équipe a une chance d’être un favori du Super Bowl.’ Chaque équipe est différente… Je ne sais pas si (les Bills) vont gagner, mais je pense qu’ils ont une chance d’aller (au Super Bowl).”

Ces jours-ci, Moulds, 49 ans, vit à Charlotte, où il gère un centre d’entraînement pour des athlètes allant du lycée à la NFL.

“Nous avons probablement 199 athlètes qui jouent au football, au basket ou qui ont une bourse d’athlétisme”, a-t-il déclaré. “Nous avons quelques joueurs de hockey et quelques joueurs de crosse.

“Nous avons beaucoup d’enfants à l’université et cela prend de l’ampleur.”

Une leçon que Moulds cherche à transmettre à ses athlètes est de comprendre l’importance d’étudier et d’être un étudiant du jeu qu’ils pratiquent.

“Je leur dis tout le temps que cela commence en classe”, a-t-il dit. “C’est un cliché mais c’est vrai parce que vous êtes dans une salle de classe plus que vous n’êtes sur le terrain.

“Quand vous êtes dans la NFL, vous étudiez les films, vous vous asseyez dans une salle de classe avec les entraîneurs et vous apprenez. Dans la journée, les gars passent huit heures dans une salle de classe avec des entraîneurs et seulement deux heures sur le terrain. Je leur dis : “Ne vous focalisez pas trop sur le sport que vous voulez faire. Vous devez quand même étudier et obtenir un diplôme.'”

Ce reportage de La Presse Canadienne a été publié pour la première fois le 23 septembre 2022.

SHARE: