Lane Hutson, «un joueur spécial» – TVA Sports
Partout où il est passé, le joyau du Canadien de Montréal Lane Hutson a fait écarquiller des yeux. Cette fois, le petit défenseur s’est attiré une pluie d’hommages de ses coéquipiers de l’équipe américaine, en marge du Championnat du monde de l’IIHF.
Malgré ses 19 ans et un temps d’utilisation limité sur la glace, Hutson a récolté deux buts et six points en sept duels jusqu’ici avec la formation de l’oncle Sam. Un signe encourageant pour les partisans du CH inquiets de voir comment le choix de deuxième ronde en 2022 et son petit gabarit allaient se défendre face à des hommes.
«J’ai l’impression d’être plus confiant chaque match, a lancé Hutson, selon le site du circuit Bettman. Je me sens bien sur la glace et je m’entends très bien avec mes coéquipiers.»
Parmi ses compatriotes, l’arrière Dylan Samberg, des Jets de Winnipeg, est persuadé que Hutson deviendra «un très bon joueur professionnel.»
«À quelques reprises, avec le reste de la brigade défensive, nous nous sommes regardés quand il était sur la glace en se disant: “Oh mon dieu, avez-vous vu ça?” Il est un excellent joueur. Il a une excellente vision à l’attaque et a effectué de très bons gestes défensifs aussi.»
Ayant partagé la glace avec lui à plusieurs reprises dans le programme de développement américain, l’attaquant Matt Coronato n’est aucunement surpris des succès de Hutson.
«Il est un joueur spécial, a-t-il estimé. Il a tellement de talent. Ses instincts offensifs sont parmi les meilleurs que j’ai vus. Il est capable de tromper l’adversaire avec son coup de patin, ses yeux et ses mains.»
Si ses aptitudes avec le disque sont indéniables, l’entraîneur-chef David Quinn retient surtout la capacité du natif du Michigan à être une éponge.
«Ce que j’aime de lui, c’est qu’il apprend rapidement comment adapter son style de jeu à un autre niveau, a louangé le pilote des Sharks de San Jose. C’est facile d’être son entraîneur. Il travaille fort.»
Hutson poursuivra en 2023-2024 sa carrière collégiale avec les Terriers de l’université de Boston, où il pourra notamment alimenter le prometteur Macklin Celebrini.
En attendant, il tentera d’accéder à la finale du Mondial de l’IIHF avec ses compatriotes, samedi, lorsqu’ils affronteront l’Allemagne.