Le grand frère du Rocket – TVA Sports
Gabriel Bourque a quatre jeunes enfants à la maison. Il n’a pas l’intention de jouer les pères de famille chez le Rocket de Laval, il préfère être le grand frère.
«Ce n’est pas la même job», a mentionné en riant celui qui a été nommé capitaine de l’équipe lundi.
Il s’agit d’un rôle que le vétéran de 33 ans avait occupé en fin de saison dernière quand Alex Belzile avait été rappelé par le Canadien.
Avec ses 413 matchs dans la LNH avec les Predators de Nashville, l’Avalanche du Colorado et les Jets de Winnipeg, Bourque a l’étoffe nécessaire pour mener une équipe très jeune.
Bon modèle
«Il a un contrat de la Ligue américaine qui va donc être ici à Laval. C’est un très bon leader, le genre de gars qui invite les gars à souper chez lui. Il a invité les recrues cette semaine à venir faire leur lavage parce que ça fait deux mois qu’ils sont à l’hôtel», a vanté Jean-François Houle pour expliquer sa décision.
Bourque sait qu’il sera celui vers qui les jeunes se tourneront dans les moments les plus difficiles.
«L’équipe est encore plus jeune que l’an passé. Il y a énormément de talent ici, mais les gars doivent être patients. Tous les p’tits gars qui sont ici veulent monter dans la Ligue nationale, ils sont prêts à apprendre et sont concentrés.
«Mais tu joues contre des hommes, il y a toujours de la pression et tu dois être à 100% chaque jour. Souvent, les gars commencent bien, mais il y a un petit relâchement après les Fêtes parce que la fatigue embarque, tu prends moins soin de ton corps que les gars qui sont habitués, 72 matchs c’est une longue année.»
Sous l’aide de Bégin et Bouillon
On peut dire que Bourque a appris à la bonne école quand il est arrivé chez les professionnels, que ce soit les Admirals de Milvaukee de la Ligue américaine ou avec Nashville dans la LNH.
«J’ai eu la chance de jouer avec Steve Bégin à Milwaukee, ç’a vraiment été un modèle pour moi, j’ai appris de lui énormément.
«Quand je suis arrivé dans la Ligue nationale, j’avais Francis Bouillon alors j’ai eu vraiment de bons gars pour me montrer le bon chemin chez les professionnels.»