Le Rouge et Or sâimpose devant Concordia malgré un lent départ – TVA Sports
Sans disputer un grand match, le Rouge et Or de l’Université Laval en a juste fait assez pour disposer des Stingers de Concordia par la marque de 23-7 dans une rencontre disputée cet après-midi au PEPS devant une foule de 13 786 spectateurs, une première depuis 2014 où l’on dénote trois foules consécutives de plus de 13 000 personnes.
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Ce match était présenté à TVA Sports.
Pour une deuxième partie face aux Stingers, le Rouge et Or a connu un lent départ et tirait de l’arrière 7-0 après cinq minutes au 2e quart avant que les unités spéciales sonnent le réveil de l’offensive.
Un retour de 110 verges de Guillaume Cauchon sur un placement raté de 51 verges d’Eric Maximuik a donné l’étincelle nécessaire au Rouge et Or pour filer vers leur 5e victoire de la saison en six parties.
Pour Cauchon, il s’agissait d’un deuxième retour pour un touché après celui de 100 verges contre McGill, samedi dernier. Il s’agit du deuxième retour le plus long de l’histoire du Rouge et Or après celui de 115 réussi par Daniel Fleury le 7 septembre 1998 face aux Ravens de Carleton.
«Ce fut le point tournant du match, a déclaré l’entraîneur-chef Glen Constantin. À McGill, le touché de Guillaume a planté le dernier clou dans le cercueil des Redbirds, mais cette-fois ci son retour a changé le momentum du match. Je suis bien content de la performance des unités spéciales.»
Le héros du jour avait vu juste
Le héros du match avait prédit qu’il ferait d’autres gros jeux, jeudi, lors du point de presse hebdomadaire de l’équipe. «Mon retour a eu une plus grande importance et un plus grand impact qu’à McGill, a-t-il souligné. Les Stingers ont de bonnes unités spéciales, mais ils ont manqué un peu en couverture sur la tentative de long placement et j’ai saisi l’opportunité. Comme ce fut le cas à McGill, j’ai profité de bons blocs.»
Brad Collinson ne regrettait pas sa décision d’avoir tenté un placement de 51 verges. «Il réussit ce botté neuf fois sur dix à l’entraînement, a expliqué le pilote des Stingers. Il a raté son botté en frappant sous le ballon, mais je reprendrais la même décision.»
«Il n’y a pas de victoire morale et une défaite demeure une défaite, mais je suis content de l’effort et on a vu une amélioration comparativement au premier match entre les deux équipes, de poursuivre Collinson. Les gars sont sortis forts et ils ont joué pendant 60 minutes. La défensive a bien fait, mais nous avons manqué des jeux en offensive.»
Lents départs en offensive
Qu’est-ce qui explique les départs mitigés de l’offensive? «On a manqué d’exécution et de concentration, a mentionné Constantin. On a aussi eu des problèmes de protection. Même quand Concordia nous présentait une boîte défensive avec seulement cinq joueurs, on n’a pas été capable de courir pour en profiter. À la fin de la première demie, on a été un peu ambitieux en y allant pour le touché au lieu du placement et je prends le blâme pour la gestion de l’horloge.»
La défensive a offert une bonne prestation. Les Stingers n’ont réussi que 12 premiers essais et leur touché est le fruit d’une interception qu’ils ont ramenée à la ligne d’une verge.
«On ne peut demander beaucoup mieux à la défensive, a-t-il souligné. À la ligne d’une verge, on les a arrêtés deux fois avant qu’ils ne réussissent à marquer.» La recrue Jordan Lessard a notamment réussi deux interceptions.
Trois interceptions
Arnaud Desjardins n’a pas connu son meilleur match. Victime de trois interceptions pour la deuxième fois de la saison, dont une qui a coûté sept points, l’étudiant en droit est conscient qu’il doit corriger le tir.
«Je n’ai pas l’habitude de lancer des interceptions et je dois corriger cet aspect, a reconnu Desjardins qui a complété 24 de ses 37 passes pour 277 verges. Concordia a fait un bon jeu sur la première, mais je dois mieux protéger le ballon. Il y a eu un manque de cohésion sur la 2e et et j’ai été malchanceux sur la 3e. Les unités spéciales nous ont sorti du trou.»
Retour réussi de Kevin Mital
Sur la touche au cours des deux dernières parties en raison d’une blessure à une cheville subie dans la défaite face aux Carabins de l’Université de Montréal, Kevin Mital a bien fait à son retour avec six réceptions pour 80 verges et un majeur, son 22e en carrière, ce qui le place au second rang du RSEQ en carrière à égalité avec Sylvain Girard, des Stingers, et à trois du meneur Alexander Fox, des Gaiters de Bishop’s.
«Ça va se faire et on va rentrer dans l’histoire, a déclaré le demi inséré de 3e année. Mon retour s’est bien passé et il n’y a plus de blessure. Tu as vu mon saut sur mon touché. Quant à notre lent départ, nous avons un gros roulement de receveurs avec les blessures et ça demande plus de temps pour retrouver le synchronisme avec le quart-arrière. Il y aura plus de stabilité plus la saison va avancer.»