Les attentes de Martin St-Louis envers son 4e trio sont élevées – TVA Sports

MONT-TREMBLANT | L’ambiance était bon enfant pour ce premier de trois entraînements dans les Laurentides. Néanmoins, Martin St-Louis a tenu à s’assurer que la progression suit son cours. 

« Hier [vendredi], on a passé une belle journée, on a eu un bon souper. Aujourd’hui, on est au travail, avec raison », a indiqué l’entraîneur-chef du Canadien.

Après tout, il ne faut pas oublier que des luttes ont toujours lieu au sein du groupe, les fameuses chaises n’ayant pas été toutes distribuées. St-Louis souhaite avoir tous les éléments en main quand viendra le temps de prendre les décisions finales. Il a donc dirigé un entraînement au rythme élevé, qui s’est conclu avec une séance de patinage de quelques minutes. 

Voyez le point de presse complet de Martin St-Louis dans la vidéo ci-dessus.

Diriger des entraînements un peu plus intensifs et avec des objectifs plus ciblés est un luxe que St-Louis n’a pas eu l’an dernier, à son premier camp à la barre de l’équipe. Le calendrier préparatoire condensé de huit rencontres, ponctué d’un séjour dans les provinces de l’Atlantique, limitait quelque peu ses options.

« En raison de ça, il a fallu garder plus de joueurs. Quand il y a trop de joueurs, tu ne peux pas entrer autant dans les détails. Là, on a un plus petit groupe, a-t-il mentionné. En plus, en début de saison, on aura beaucoup de journées entre nos matchs. C’est plus facile d’enseigner dans des conditions comme celles-ci. Le temps qu’on a, on l’utilise très bien. »

D’ailleurs, s’il n’en tenait qu’à lui, St-Louis répéterait cette expérience.

« J’aimerais faire ça chaque année. »

Il semble aimer davantage son séjour qu’à l’époque où le Lightning, alors dirigé par Guy Boucher, s’était arrêté au même endroit après un match préparatoire contre le Canadien, à l’automne 2011.

Boucher, qui amorçait sa deuxième saison à la barre de l’équipe floridienne, commandait alors à ses joueurs de faire des push-up après chacun des exercices.

« Ouin », s’est contenté de répondre St-Louis lorsqu’un collègue lui a rappelé ce moment.

L’identité du quatrième trio

Chez le Canadien, on souhaite que ce calendrier préparatoire moins chargé ait un impact positif sur l’achalandage de l’infirmerie et sur le niveau d’énergie des joueurs une fois la saison bien amorcée. Jake Evans est justement l’un de ceux qui souhaitent rebondir.

« Je veux être prêt pour le début de la saison. L’an dernier, ça a été difficile offensivement, a reconnu le Torontois, auteur de seulement deux buts en 54 matchs. Il faut savoir convertir ses occasions. Et ça commence dans les entraînements. Si tu le fais là, ensuite ça peut se transposer dans les matchs. »

JAKE EVANS –

En raison de la présence de quelques nouveaux visages et du fait que pratiquement tout le monde est en santé, difficile de prédire l’identité des deux ailiers qui accompagneront Evans sur la quatrième unité. Michael Pezzetta, Jesse Ylönen et Brendan Gallagher sont des candidats plausibles. 

« On pense souvent au quatrième trio comme étant une ligne énergique et physique, qui peut changer le momentum d’un match. On s’attend assurément à cela, mais c’est le minimum. Tu dois vouloir accomplir plus que ça. Bref, je ne veux pas qu’il joue comme une quatrième ligne. »

« La constance est importante, a avancé Evans. On ne fera peut-être rien pour épater la galerie, mais amener de la constance va aider l’équipe à gagner. »

SAMUEL MONTEMBEAULT –

ARBER XHEKAJ –