Les Capitals arrivent à Montréal avec le feu au derrière – TVA Sports

Les performances d’Alexander Ovechkin et des Capitals de Washington sont tout sauf impressionnantes jusqu’à maintenant et il faut s’attendre à un éventuel retour en force de la formation venant de subir une dégelée à Ottawa. 

Malmenés au compte de 6 à 1 par les Sénateurs, mercredi, les «Caps» peuvent s’estimer heureux de revendiquer un gain en trois sorties cette saison. Outre leur victoire en fusillade contre les Flames de Calgary, lundi, ils ont livré un spectacle misérable sur la patinoire. Au nombre des joueurs connaissant un lent départ, «Ovi» a inscrit une seule mention d’aide et, pour la première fois de sa carrière de 1350 parties du calendrier régulier, il a été incapable de décocher un tir au but dans deux rencontres d’affilée.

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Prochain rival de la bande d’Ovechkin, le Canadien de Montréal risque de composer avec des adversaires affamés samedi au Centre Bell. À en juger les propos de l’attaquant Evgeny Kuznetsov, certains défauts ont été identifiés et des ajustements rapides sont à prévoir.

«C’est une dure défaite. On dirait que chaque erreur commise nous a valu de voir la rondelle finir dans notre filet. Quand vous affrontez ce type d’équipe, vous savez qu’elle se nourrira de l’énergie dégagée par ses buts et ses bons jeux. Nous n’avons pas accompli du bon travail pour éliminer les occasions de marquer», a-t-il déploré en entrevue avec le site des Capitals.

Ce n’est pas bon pour le moral

L’entraîneur-chef Spencer Carbery a donné un son de cloche similaire après avoir noté les trois buts alloués en période médiane aux «Sens». Il semble bien que des joueurs soient encore en mode rodage.

«C’est démoralisant, car nous en arrachons réellement. Il y a plusieurs gars qui tentent de retrouver leur jeu en ce début de campagne. Habituellement, ce ne sont que peu d’entre eux, mais là, le problème, c’est que la rondelle atterrit dans notre filet, a-t-il dit. Je ne crois qu’il s’agisse d’un manque d’effort. Nous commettons des revirements et, dans une année ou une situation différente, ce ne serait pas une grosse affaire. Toutefois, chaque fois que ça arrive ces temps-ci, ça se termine par une chance de marquer et il faut apprendre de cela.»

Conscient du manque de production en attaque, Carbery espère voir ses ouailles faire preuve de moins de générosité en zone défensive. Faut-il prévoir du jeu fermé à Montréal?

«Nous n’exécutons pas bien le plan offensivement et défensivement à l’heure actuelle. Ça ne clique pas dans notre machine à l’attaque, que ce soit sur les opportunités en avantage numérique ou les descentes à deux contre un. La rondelle ne va pas dans le filet ennemi. Ainsi, le problème, c’est que défensivement, vous devez resserrer et resserrer encore plus pour survivre, a-t-il estimé. En termes de gestion du disque, il faut jouer un match pratiquement parfait. C’est ce que nous ne faisons pas.»

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