Les congédiements de Ryndbend et de Balmforth n’ont surpris personne… sauf les joueurs – TVA Sports

En raison de l’hécatombe qui a miné les troupes du Canadien au cours des deux dernières saisons, personne n’est tombé de sa chaise en apprenant les congédiements de Graham Ryndbend et de Donald Balmforth. Personne, sauf les joueurs.

«Ça m’a surpris. Oui, je savais que Kent (Hughes) et Gorts (Jeff Gorton) regardaient de ce côté en raison des nombreuses blessures. Mais j’ai toujours pensé qu’ils faisaient du bon travail», a mentionné Nick Suzuki.

Il faut dire que lorsque les joueurs d’une équipe ratent plus de 600 matchs lors de deux saisons consécutives, il se peut que, comme c’est le cas ici, les têtes du thérapeute du sport en chef et du physiothérapeute en chef roulent.

«Les blessures, ce n’est pas seulement de leur faute. Le hockey, c’est un sport de contact. On a été malchanceux de ce côté-là», a toutefois défendu Samuel Montembeault, rencontré mercredi lors d’une activité promotionnelle en marge avec le Grand Prix du Canada.

«Ce sont des personnes qui étaient appréciées dans le vestiaire. Ils étaient toujours de bonne humeur. Ce ne sont pas des décisions faciles», a-t-il ajouté.

Trois mois blessé

Montembeault a lui-même connu un passage difficile en raison d’une blessure vers la fin de la saison 2021-2022. Pendant trois mois, il a joué en dépit d’une déchirure à un tendon du poignet droit.

Ses statistiques en avaient souffert. Particulièrement à la fin janvier alors que, en trois matchs, il avait accordé 11 buts sur 27 tirs.

Il avait dû subir une opération à la fin de la saison.

«On savait que c’était déchiré et que ça ne pouvait pas empirer. Tous les jours, il y avait un suivi, a soutenu le gardien. Si ça avait été trop douloureux, on aurait arrêté.»

«Moi, ça avait bien été avec eux. Quand je me suis blessé, on m’a dit exactement quel était le plan. J’ai eu un bon suivi, a-t-il continué. On avait vu les docteurs avec eux. Même une fois opéré, on s’écrivait durant l’été.»

Des heures et des heures

Véritable homme de fer du Canadien, Suzuki a disputé les 291 matchs du Canadien depuis qu’il s’est joint à l’équipe en 2019. Il n’a donc pas nécessairement eu affaire avec Ryndbend et Balmforth, à part pour soigner quelques petits bobos.

Il n’a eu que de bons mots, spécialement pour Ryndbend, qui travaillait au sein de l’organisation depuis 19 ans.

«Il était toujours le premier arrivé et l’un des derniers à partir. Il mettait beaucoup d’heures. Il a fait un travail en arrière-scène que peu de gens voient, surtout pendant la COVID en raison de tous les protocoles que nous devions suivre», a expliqué le capitaine du Canadien.

Il sera maintenant intéressant de voir quel effet aura la venue de nouveaux professionnels de la santé dans l’entourage de l’équipe. Verra-t-on une amélioration? Dans le cas contraire, il faudra peut-être regarder plus haut.