Les Hurricanes voient encore grand pour Kotkaniemi

RALEIGH – Jesperi Kotkaniemi a beau porter les couleurs des Hurricanes de la Caroline depuis deux saisons, il sera toujours associé au Canadien. Les comparaisons entre Brady Tkachuk et lui ne cesseront possiblement jamais.
À quelques heures du premier affrontement de la saison entre les Hurricanes et le Tricolore, la tenue du Finlandais retenait l’attention. Tantôt utilisé sur la troisième unité, tantôt sur la seconde, le joueur de centre traverse possiblement sa meilleure séquence de la saison.
Avant la visite des Hurricanes, à Washington, mardi, il avait récolté au moins un point à chacun de ses trois matchs précédents (1 but, 3 passes).
«C’est sûr que les gens qui observent notre équipe de l’extérieur, qui ne voient que les statistiques, remarquent ses récents succès. Cependant, son jeu est sensiblement le même depuis le début de la campagne», a soutenu Rod Brind’Amour.
«Je vois de la progression dans plusieurs aspects de son jeu. On lui donne de plus en plus de responsabilités et on continuera de le faire tant qu’il le mérite», a poursuivi l’entraîneur-chef des Hurricanes.
Malgré tout, le principal intéressé ne cache pas qu’il aimerait offrir du jeu plus soutenu à son entraîneur.
«J’ai des hauts et des bas. Je connais de bons et de mauvais matchs. J’imagine que c’est normal au cours d’un calendrier de 82 matchs, mais j’aimerais afficher plus de constance», a affirmé Kotkaniemi, rencontré dans le vestiaire des Hurricanes.
Seulement 22 ans
Ces bons mots à l’endroit de celui qui a récolté 21 points (8 buts et 13 passes) en 53 matchs jusqu’ici n’empêchent pas les Hurricanes de chercher à être actifs sur le marché.
À deux semaines de la limite des transactions, on raconte que Don Waddell tenterait de mettre la main sur un joueur de centre de profondeur dans le but de muter Kotkaniemi à l’aile pour la dernière ligne droite de la campagne et les séries éliminatoires.
Néanmoins, on est persuadé dans le camp des Canes que l’avenir est prometteur pour Kotkaniemi. Il vaut mieux penser de cette façon considérant que l’ancien choix de premier tour du Canadien vient d’amorcer un contrat qui le liera à cette formation pour sept autres saisons à un salaire annuel moyen de 4,82 millions $.
«Il ne faut pas oublier qu’il a seulement 22 ans, a tenu à rappeler Brind’Amour. C’est un grand gars longiligne qui continue de se développer physiquement, il devient plus fort. C’est ce qui lui permettra de s’améliorer au cours des prochaines années. Plus tu deviens fort, plus tu deviens rapide.»
Cam Ward honoré
Par ailleurs, les Hurricanes ont profité du passage du Canadien au PNC Arena pour admettre Cam Ward au Temple de la renommée de leur équipe.
On ignore s’il s’agit d’une coïncidence, mais la visite du Tricolore était bien choisie puisque c’est lors du deuxième match de premier tour des séries éliminatoires de 2006, face au Canadien, que Ward a véritablement lancé sa carrière.
Venu en relève à Martin Gerber à partir des derniers instants de la première période, Ward avait permis aux Hurricanes de renverser la série et de remporter, quelques semaines plus tard, la coupe Stanley.
Le gardien recrue avait gravé son nom sur le trophée Conn-Smythe, remis au joueur le plus utile des séries éliminatoires.
«Ça avait créé beaucoup d’émoi, mais pour nous, ce n’était pas une grosse affaire, a mentionné Brind’Amour, à l’époque capitaine des Hurricanes. On savait que c’était un bon gardien et que, lorsqu’il en obtiendrait l’occasion, il ferait le travail.»
Ward a finalement disputé 668 matchs dans l’uniforme des Hurricanes avant de jouer une dernière saison dans le circuit Bettman avec les Blackhawks.
Ses 318 victoires et ses 27 jeux blancs constituent des records de concession.