Les Oilers, une équipe à maturité? – TVA Sports
Plusieurs experts voient les Oilers comme de sérieux prétendants à la coupe Stanley en 2023-2024 et c’est la même chose dans le vestiaire du club d’Edmonton.
L’équipe albertaine a participé aux séries éliminatoires lors des quatre dernières campagnes. Pour l’attaquant Zach Hyman, les Oilers ont acquis assez d’expérience pour croire en leur chance de triompher.
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«Quand on regarde les gagnants des cinq dernières années, on remarque que ces équipes cognaient à la porte et étaient constantes depuis un certain nombre d’années», a indiqué le hockeyeur de 31 ans au cours d’un entretien avec le réseau Sportsnet.
En 2021-2022, les Oilers ont été défaits par l’Avalanche du Colorado en finale de l’Association de l’Ouest. L’année suivante, leur chemin en éliminatoires a pris fin en deuxième ronde contre les Golden Knights de Vegas.
«Nous avons perdu comme les champions deux années de suite, a souligné Hyman. Je pense que nous aurions pu l’emporter l’an passé, mais nous sommes arrivés à court. Nous avons sensiblement le même groupe de gars.»
«Vegas avait une super équipe. Ils ont remporté la coupe. Nous étions cependant au même niveau qu’eux. Nous étions meilleurs que l’année précédente contre l’Avalanche. C’était différent dans le vestiaire après la défaite contre Vegas, comparativement au revers contre le Colorado.»
«Nous avons raté une occasion l’an dernier, a poursuivi Hyman. Nous sommes tous affamés, considérant que nous étions si proches.»
À leur meilleur
Pour Connor McDavid, ses coéquipiers et lui sont prêts à passer à la prochaine étape.
«Nous sommes à maturité. Tout le monde est en quelque sorte dans la fleur de l’âge, a affirmé le capitaine des Oilers. Il n’y a pas lieu de se demander à quoi ressemblera notre style de jeu. Nous savons que tout le monde dans notre groupe a joué de nombreuses années dans cette ligue.»
C’est le même son de cloche du côté de l’entraîneur-chef Jay Woodcroft.
«Nous avons beaucoup de joueurs très talentueux qui ont plusieurs saisons régulières derrière la cravate. Certains d’entre eux sont à leur huitième, neuvième ou 10e année. Au fur et à mesure, ils maintiennent leur compétence, mais ils acquièrent de l’expérience. On se fait des cicatrices en cours de route, mais je ne vois pas cela comme un désavantage.»
«J’aime ce que je vois dans les yeux de mes joueurs», a conclu le pilote.